De plus en plus d’étudiants – indépendants: le fruit d’une stratégie d’entrepreneuriat ou un signal de précarité?

Le statut d’étudiant-indépendant reste populaire. Au sein du groupe de services RH Liantis, leur nombre a progressé de 44 % depuis le troisième trimestre 2017. Une enquête réalisée auprès de 1 000 étudiants-indépendants révèle qu’ils sont surtout actifs comme consultants, professeurs ou esthéticien(ne)s. La popularité du statut d’indépendant/entrepreneur augmente, c’est un fait certain. Reste à savoir si cela valide la stratégie de soutien de l’esprit d’entreprendre ou si cela atteste plutôt de la difficulté de financer des études longues pour un nombre grandissant de jeunes.

Le statut « d’étudiant-indépendant » qui, depuis 2017, attise l’esprit d’entreprise chez les étudiants, conserve toute sa popularité grâce au régime de cotisations avantageux qu’il prévoit. Les étudiants-indépendants qui disposent d’un revenu annuel inférieur à 13.550,50 euros (déduction faite des frais professionnels) ne paient que peu, voire pas de cotisations.

« L’étudiant-indépendant gagne moins de la moitié de ce montant ? Dans ce cas, il ne paie aucune cotisation. Si ses revenus sont supérieurs à la moitié de cette somme, ses cotisations sont réduites. À partir de 13 550,50 euros, l’étudiant paie toutefois autant qu’un indépendant à titre principal », précise Karel Van den Eynde, responsable du service d’études pour les entrepreneurs indépendants chez Liantis.
Seuls 1,49 % de l’ensemble des étudiants-indépendants demandent à verser une cotisation plus élevée. Ils peuvent le faire s’ils anticipent que leurs revenus vont dépasser les 13 550,50 euros.

Au troisième trimestre 2017, 694 étudiants-indépendants étaient affiliés chez Liantis. Au troisième trimestre 2019, on en dénombrait 1 000, soit une hausse de 44 %. La majorité d’entre eux – 61,4 % – sont des hommes. En outre, on note que le nombre d’étudiants-indépendants masculins continue à augmenter, de 4 points depuis le premier trimestre 2018, pour atteindre 64 %.

L’âge moyen de l’étudiant-indépendant est de 23,5 ans.

Le métier le plus populaire parmi les étudiants est celui de consultant (12 %). Le podium est complété par les formateurs (professeur particulier, par exemple – 9,7 %) et les esthéticien(ne)s (7,8 %). « Le groupe le plus imposant est celui des consultants, qui dispensent leurs conseils dans un large éventail de domaines. Souvent, les étudiants-indépendants font de la consultance sur des thèmes qui s’inscrivent dans le cadre de leurs études ou de leur pôle d’intérêt », poursuit Karel Van den Eynde. « Dans la catégorie des instructeurs, on constate que de nombreux jeunes entrepreneurs donnent des cours particuliers se situant dans le prolongement de leurs études. Les esthéticien(ne)s et les développeurs web sont eux aussi des étudiants qui se lancent dans un domaine auquel ils sont familiarisés durant leur formation. »

Karel Van den Eynde considère cette augmentation du nombre d’étudiants-indépendants comme une bonne chose: « Les étudiants sont les entrepreneurs de demain. C’est une excellente chose qu’ils acquièrent de l’expérience en tant qu’entrepreneur au cours de leurs études. Ils pourront en tirer profit quand ils franchiront le pas vers la vie d’entrepreneur indépendant. D’autant que l’on peut constater que le savoir qu’ils auront emmagasiné les aura bien armés pour cette carrière. »

Source: Liantis

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