Microsoft a publié cette semaine les chiffres de son étude Work ReWorked relative à la contribution d’une culture d’entreprise innovante à la croissance de l’entreprise. Effectuée dans 15 pays européens, elle se concentre sur les interfaces entre technologie, leadership et culture d’entreprise au sein d’une entreprise ou organisation. Voici un tour d’horizon des résultats les plus intéressants pour les entreprises belges.
Il apparaît que les entreprises avec une culture d’entreprise innovante sont deux fois plus susceptibles d’afficher des taux de croissance à deux chiffres. Ces entreprises ont également plus de chance de remporter la »guerre des talents ». En effet, la majorité des collaborateurs belges de ces entreprises (79 %) n’ont pas l’intention de changer d’emploi. Cette proportion chute toutefois à 54 % dans les entités avec des cultures d’entreprise moins innovantes.
De plus, 80 % des travailleurs et 87 % des managers expliquent qu’ils poseraient à nouveau leur candidature pour le même poste lorsqu’ils sont à pied d’œuvre dans un environnement de travail innovant. Dans une entreprise moins innovante, ces chiffres passent, respectivement, à 60 % et à 61 %. En plus d’attirer de nouveaux talents, une culture innovante contribue à augmenter leur loyauté.
Une technologie et un environnement physique adéquats contribuent à la productivité
Un des résultats les plus révélateurs de l’enquête réside dans cet aveu des Belges : ils perdent jusqu’à 58 % de leur temps de travail optimal, soit pratiquement 3 jours de travail complets sur une semaine. Les collaborateurs ont le sentiment que la participation à des réunions ou la rédaction/lecture d’e-mails non-productifs, les interruptions inutiles et la recherche d’informations constituent des pertes de temps. Selon eux, il serait plus judicieux de se réorienter vers des activités réellement importantes pour eux.
Augmenter l’efficacité des équipes et se concentrer sur une culture d’apprentissage
Les collaborateurs des entreprises les plus innovantes se sentent réellement soutenus par leurs dirigeants. Ils sont pratiquement trois fois plus nombreux à se sentir soutenus lors de la prise de décisions (60 % sur un lieu de travail innovant contre 23 % sur un lieu de travail moins attrayant). En outre, ils sont plus portés à dire que leur voix est entendue au sein de l’entreprise : 77 % dans une culture d’entreprise innovante, contre 54 % sur un lieu de travail moins innovant.
La technologie moderne est un des facteurs déterminants
Enfin, l’étude Work ReWorked montre que la technologie moderne sur le lieu de travail constitue un des facteurs déterminants pour une transformation réussie. Plus de 85 % des participants belges interrogés travaillant dans un environnement de travail innovant estiment disposer des technologies nécessaires pour s’acquitter de leur mission, contre seulement 48 % des travailleurs au sein d’entreprises plus conventionnelles.
Selon Microsoft, la gestion d’un changement utile de la culture d’entreprise doit venir d’en haut. Dès que la direction parle d’une seule et même voix, les managers sont les acteurs décisifs de tout changement. Veiller à ce qu’ils acquièrent les compétences et la flexibilité mentale nécessaires pour piloter le changement peut faire toute la différence. Autrement dit, les entreprises qui réussiront demain ne se demandent pas comment rendre leur personnel plus productif ; elles s’interrogent sur la manière d’aider leurs collaborateurs à être plus innovants.
Source : Microsoft Belux – Cette enquête a été effectuée en Allemagne, en Autriche, en Belgique, au Danemark, en Espagne, en Finlande, en France, en Irlande, en Italie, en Norvège, aux Pays-Bas, au Portugal, au Royaume-Uni, en Suède et en Suisse. Elle a été réalisée par KRC Research, sous la supervision de Michael Parke, Professor of Organizational Behavior de la London Business School. L’échantillon se compose de 600 participants par pays, dont 500 travailleurs et 100 managers. Les résultats ont été compilés en août 2019.
En Belgique, 604 personnes ont pris part à cette étude, dont 503 travailleurs et 101 managers.