L’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes se réjouit de l’extension de la loi Genre. Mais il tire également la sonnette d’alarme quant à son application dans la pratique. L’information est importante dans la mesure où il est bon de rappeler que la majorité des signalements qui parviennent à l’Institut émergent du monde du travail et du marché de l’emploi.
L’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes est, entre autres, responsable du suivi des signalements concernant les discriminations fondées sur le genre. Cette compétence est désormais considérablement élargie pour inclure les critères de paternité, de co-maternité, d’allaitement, d’adoption et de procréation médicalement assistée.
Les caractéristiques sexuelles font également partie des nouveaux critères, en plus de l’identité et de l’expression de genre . Toute personne victime d’une discrimination sur la base de l’un de ces critères après l’entrée en vigueur de la modification législative peut contacter l’Institut. Ceci de façon gratuite et en toute confidentialité pour obtenir des informations et un soutien juridique.
« Nous sommes très heureux de l’extension de notre compétence et souhaitons remercier explicitement tout-e-s celles et ceux qui ont porté cette initiative », explique le directeur Michel Pasteel. « Cette extension interdit toute forme de discussion concernant le fait d’avoir des enfants, quelle que soit la façon dont vous avez des enfants, et donc également dans le cas d’une adoption ou d’une fécondation in vitro. Mais au cours des cinq dernières années, le nombre de signalements adressés à l’Institut a plus que doublé, alors que les ressources qui lui sont allouées pour cette mission spécifique n’ont pas augmenté. L’Institut veut pouvoir accorder à chaque signalement l’attention qu’il mérite. Grâce à ces compétences supplémentaires, l’Institut espère que le prochain gouvernement adaptera ses ressources en conséquence. »
Source: Institut pour l’égalité des femmes et des hommes