Face à la flambée des prix de l’énergie, quels sont les éléments du package de rémunération qui permettront de soutenir le pouvoir d’achat des travailleurs?

Face à la flambée des prix de l’énergie et de la consommation, plus de la moitié des PME déclarent que les chèques et les augmentations de salaire brut font la plus grande différence pour leurs travailleurs. Près de sept PME sur dix (68%) pensent que les travailleurs devraient également pouvoir utiliser leurs éco-chèques pour payer leur facture d’électricité. Seuls 13% sont en désaccord (complètement ou plutôt). Les avis sont plus partagés sur l’augmentation du montant du chèque-repas. Néanmoins, près de la moitié des PME affirment ne pas avoir de marge budgétaire pour les extras.

Début décembre, SD Worx a interrogé 661 chefs d’entreprise et responsables du personnel de PME concernant le premier trimestre 2022.
L’augmentation du salaire brut et les chèques sont les outils les plus populaires pour augmenter le pouvoir d’achat (indiqués respectivement par 57% et 54% des répondants comme importants ou très importants). Lorsqu’on leur demande quels instruments de récompense peuvent faire la différence pour les employés des PME, les augmentations de salaire brut arrivent en tête, ainsi que les chèques. Seule une PME sur cinq les considère comme pas du tout ou pas très importants. « Près de sept entrepreneurs de PME sur dix sont favorables à une application plus large des éco-chèques, comme l’aide au paiement de la facture d’électricité. En définitive, les employeurs souhaitent que leurs employés réalisent un gain net et voient leur pouvoir d’achat augmenter. Les chèques-repas et les éco-chèques sont donc au même niveau que l’augmentation du salaire brut, sur laquelle nous payons plus d’impôts. Les chèques-repas sont l’avantage le plus courant, ce qui est bon pour le pouvoir d’achat, mais l’inconvénient est que cela ne vous différencie pas vraiment des autres employeurs« , explique Vassilios Skarlidis, Directeur régional PME chez SD Worx.

Les allocations de mobilité, les assurances, les primes et les indemnités forfaitaires arrivent en deuxième position et sont presque aussi importantes : elles sont indiquées comme (très) importantse par près de 37-40 % des PME.

Près de la moitié des PME n’ont pas de marge budgétaire pour des extras en 2022

Près de la moitié des PME (46%) déclarent ne pas avoir de marge budgétaire pour des extras l’année prochaine. Par ailleurs, près de quatre PME sur dix (37%) estiment que les employés demandent une augmentation du montant des titres-repas. Un quart (23,6%) ne le pense pas.

Vassilios Skarlidis de SD Worx : « Maintenant que les prix de l’énergie et de la consommation augmentent, nous sommes encore plus conscients que les chèques repas et les éco-chèques constituent un complément important au salaire brut. Près de sept PME sur dix pensent que les travailleurs devraient pouvoir payer leur électricité en partie avec des éco-chèques. Près de quatre PME sur dix (37%) pensent effectivement que les salariés demandent une augmentation du montant des titres-repas. Même si près de la moitié des employeurs de PME déclarent ne pas avoir de marge budgétaire pour des extras en 2022. Près de quatre PME sur dix (37%) pensent que les travailleurs demanderont une augmentation du montant des chèques-repas. »

 

Source: pour ses prévisions d’emploi trimestrielles, SD Worx a interrogé pour la 47e fois un nombre représentatif de PME belges sur leurs attentes en matière d’emploi. 661 entreprises de 1 à 250 travailleurs y ont participé entre fin novembre et débit décamebre. Il s’agit d’une enquête en ligne menée auprès des PME en Belgique sur la base d’un échantillon représentatif et par laquelle le bureau d’études CityD-WES s’adresse aux personnes interrogées par e-mail. L’étude est répétée tous les trimestres. La pondération se fait selon la région et la taille de l’organisation en fonction de la population des PME. Les résultats sont représentatifs de l’ensemble des PME en Belgique. La pondération est généralement largement inférieure à 2, sauf pour les PME wallonnes (2,7). Pour l’ensemble de l’échantillon, la marge d’erreur est de 3,0% (intervalle de confiance de 95 %).

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