La crise sanitaire a creusé les inégalités mais les organisations patronales n’ont toujours pas compris l’importance de la concertation sociale et refusent de remettre à temps un avis commun sur l’enveloppe dite « Bien-Etre ». Normalement, cette enveloppe s’ajoute à l’indexation des allocations et contient un budget fixe qui permet aux interlocuteurs sociaux (après validation par le gouvernement) d’augmenter certaines allocations au-delà de l’indexation normale.
Les syndicats déplorent que « les employeurs préfèrent une fois de plus lier ce débat aux négociations de l’accord interprofessionnel (AIP) 2021-2022, ce qui réduit fortement les chances d’aboutir à un vrai progrès social pour les travailleurs et travailleuses. »
La FGTB, la CSC et la CGSLB estiment que la lutte contre la précarité est un enjeu prioritaire et demandent aux formateurs du futur gouvernement de prendre les mesures suivantes :
- Pas d’allocations sociales sous le seuil de pauvreté ;
- La pension minimum légale à 1500 € net/mois ;
- Le maintien du gel de la dégressivité des allocations de chômage et d’insertion y compris pour les artistes ;
- Un refinancement de la sécurité sociale et garantir son caractère fédéral ;
- Un refinancement des services publics et des soins de santé.
Pour toutes ces raisons, des rassemblements de militant.e.s se tiendront dans tout le pays le 28 septembre, dans le strict respect des règles sanitaires actuellement en vigueur.