D’après une enquête menée par iVox pour le compte de Nestlé Professional, il existerait cinq profils de collaborateurs sur le marché du travail. Des profils à croiser avec l’appartenance à l’une des quatre générations qui cohabitent aujourd’hui sur le marché du travail. Vous êtes curieux, vous aussi ? Voyons ce que cela donne…
L’avènement de la génération Z sur le marché de l’emploi a perturbé l’équilibre intergénérationnel. À l’heure actuelle, quatre générations différentes travaillent en étroite collaboration : les baby-boomers (1946-1964), la génération X (1965-1979), la génération Y (1980-1992) et la génération Z (née après 1993). D’après une enquête menée par iVox pour le compte de Nestlé Professional, ces générations ont des conceptions à la fois différentes et similaires de leur (environnement de) travail. L’enquête a permis d’établir cinq profils de travailleurs.
« Aujourd’hui, les employeurs sont confrontés à une nouvelle réalité sur le terrain. Il nous semble important d’examiner comment différentes générations ont une influence sur la créativité et la productivité » relève Katty De Keyzer, Country Business Manager Nestlé Professional Belgique
L’enquête a permis de distinguer cinq profils de travailleurs différents. Un premier profil est le « travailleur stressé qui ramène ses soucis à la maison ». Une satisfaction moyenne par rapport à son emploi, un niveau de stress élevé et une pression de travail importante le caractérisent essentiellement. Ce profil parvient difficilement à se détacher de son travail. Il se retrouve dans toutes les générations.
On distingue ensuite le « traditionaliste insatisfait ». Ce travailleur éprouve également un niveau élevé de stress et a une vision conservatrice du travail. Pour lui, le travail ne constitue pas un élément essentiel de l’identité et la formation continue n’est pas indispensable. Fait toutefois singulier, les traditionalistes insatisfaits se déclarent favorables à la communication en ligne. Ce groupe se compose essentiellement de baby-boomers et de travailleurs de la génération X. Néanmoins, une petite partie des traditionalistes insatisfaits est née après 1988.
Le « travailleur moderne satisfait et isolé » constitue le troisième type de profil. Il possède une vision progressiste de l’organisation du travail, mais pas de l’organisation du bureau. Ce travailleur éprouve peu de stress et parvient aisément à se détacher de son travail en-dehors de son environnement professionnel. Cette catégorie se compose à parts égales des différentes générations de travailleurs.
Un quatrième profil est le « travailleur satisfait et relax, adepte du travail d’équipe ». Ce groupe rassemble essentiellement des travailleurs de la génération Z. Ils éprouvent peu de stress, apprécient les activités de team-building et un aménagement moderne. En outre, leur satisfaction vis-à-vis de leur emploi est élevée.
Le dernier profil de travailleur est le « travailleur insatisfait qui souhaite qu’on le laisse tranquille ». Ce travailleur a une vision moderne du travail, mais est assez asocial. Il décompte les heures qui le séparent de la fin de la journée et est un partisan du télétravail. Il a une vision conservatrice du travail de bureau et une vision négative du team-building et de l’amitié au travail. Seuls 7 % de travailleurs issus de la génération Z font partie de ce groupe, qui se compose par ailleurs à parts égales de travailleurs des autres générations.
Quatre générations, un même lieu de travail
L’enquête révèle également que les jeunes éprouvent moins de stress au travail et qu’ils se sentent moins affectés par leur emploi sur le plan émotionnel. Les jeunes ont un plus grand sentiment d’autonomie et se sentent davantage soutenus par leurs responsables. En outre, la génération Z (70 %) éprouve une plus grande solidarité par rapport à l’entreprise, contre 56 % pour la génération Y, 57 % pour la génération X et 58 % pour les baby-boomers. Pour sept travailleurs sur dix, le travail constitue un élément important de leur identité. La moitié des personnes interrogées admettent en outre considérer leurs collègues comme des amis. Ce sont essentiellement les plus jeunes (63 %) qui lient des amitiés au travail.
L’enquête révèle en outre que les différentes générations partagent une même opinion sur certains éléments. Par exemple sur les heures supplémentaires : la moitié des personnes interrogées déclarent réaliser des heures supplémentaires quotidiennement. On ne constate également aucune différence entre les générations en ce qui concerne la communication en ligne. La plupart des personnes interrogées jugent favorables la communication en face à face et la présence physique. Huit personnes interrogées sur dix affirment ne jamais travailler à la maison, car cela complique effectivement la concertation. Ce sont surtout les jeunes trentenaires qui aimeraient bénéficier d’un jour par semaine de télétravail. Les jeunes souhaitent plus de flexibilité et voudraient par exemple déterminer eux-mêmes leur horaire de travail. Étonnamment, ces derniers ne sont pas partisans d’une semaine de travail plus courte.
Comme le révèle cette enquête, l’attitude vis-à-vis du travail et du lieu de travail diffère selon les générations. Pour les employeurs, créer un environnement de travail qui soit une source d’inspiration pour tous relève du défi.