Dans sa Déclaration de Politique Régionale, le Gouvernement wallon s’est engagé à stimuler la compétitivité de la Wallonie par l’excellence des qualifications de sa population, par une formation dopée, en lien avec le monde de l’entreprise et adaptée aux métiers en pénurie et d’avenir. Dans ce contexte, le Ministre-Président wallon Willy Borsus salue l’initiative du Premier Ministre d’oeuvrer à la lutte contre les métiers en pénurie et les emplois vacants.
« L’embellie économique se confirme et tout doit être mis en œuvre, d’une part pour permettre aux demandeurs d’emploi de saisir les opportunités d’emploi et d’autre part, pour permettre aux entreprises de trouver la main d’œuvre nécessaire à leur croissance. »
Le Gouvernement wallon a déjà formulé des propositions concrètes, à l’initiative du Ministre wallon de l’Emploi Pierre-Yves Jeholet, actuellement en examen au sein du Comité de concertation.
Ainsi, afin de mobiliser les demandeurs d’emploi vers les métiers en pénurie de main d’œuvre, le Gouvernement wallon envisage d’octroyer, sous forme de prime unique, un nouvel incitant financier aux demandeurs d’emploi inoccupés ayant réussi une formation menant à un métier en pénurie de main d’œuvre.
Le Ministre-Président et son Gouvernement le confirment : « Une orientation plus dynamique des demandeurs d’emploi vers les filières de formation, en particulier celles qui mènent vers les métiers en pénurie de qualifications, sera assurée ».
Pour le Ministre-Président de la Wallonie, Willy Borsus : « Permettre à davantage de personnes d’occuper un poste de travail, soutenir une formation de qualité en phase avec les besoins actuels et futurs des employeurs, et permettre au plus grand nombre d’occuper une place pleine et entière dans la société, tels sont quelques-uns des objectifs poursuivis par notre Gouvernement en faveur d’une politique d’emploi et de formation dynamique ».
L’UCM constate de son côté que cette forme d’activation répond en effet à une situation préoccupante : « Pour la mise à l’emploi des chômeurs, il faut constater que moins de 5 % des 200.000 demandeurs d’emploi wallons se sont formés dans un métier en pénurie. C’est évidemment trop peu. Les formations du Forem et de Bruxelles Formation ne peuvent pas être occupationnelles quand des milliers de chefs d’entreprise cherchent en vain des collaborateurs. Il y a là une urgence, comme il y a urgence à identifier les métiers de demain, qui naîtront de la nouvelle révolution numérique. C’est maintenant qu’il faut former les personnes qui relèveront ce nouveau défi économique. Cela implique aussi d’encourager les conventions de stage chef d’entreprise, afin d’augmenter le nombre de starters. »
Source : Cabinet du Ministre Président W. Borsus – UCM