Intentions de recrutement en baisse… Nombre de PME prévoient même des licenciements avant la fin de l’année.

Le secrétariat social SD Worx met en garde contre une hausse notable des projets de licenciement au sein des PME belges (entreprises jusqu’à 250 travailleurs) au quatrième trimestre 2025. Selon l’enquête trimestrielle menée auprès de 523 PME en septembre, 17% d’entre elles prévoient licencier des travailleurs avant fin décembre, contre 11% au trimestre précédent.

Il est également frappant de constater que les intentions d’embauche à Bruxelles ont chuté au niveau le plus bas depuis dix ans, tandis que les PME en Flandre et en Wallonie maintiennent des ambitions de recrutement élevées, notamment en raison des difficultés persistantes à pourvoir les postes vacants pour les professions en pénurie.

Les projets de licenciement dans les PME augmentent

Des différences régionales sont observées : les projets de licenciement sont les plus élevés en Flandre (18%), suivis des PME à Bruxelles (16%) et en Wallonie (14%). Les PME bruxelloises affichent des intentions de licenciement plus élevées depuis décembre 2024. En Wallonie, les projets de licenciement dans les PME sont remarquablement faibles depuis juin 2024, mais ce trimestre fait exception, tout comme mars 2025. Par rapport au trimestre précédent, la Wallonie connaît une forte augmentation du nombre de PME prévoyant des licenciements : la proportion est passée de 6% au même trimestre l’année dernière à 8% au trimestre précédent, pour atteindre environ 14% des PME wallonnes au dernier trimestre.

Vassilios Skarlidis, directeur des PME chez SD Worx, explique : « La forte hausse des projets de licenciement est un signal clair que les PME rencontrent des difficultés. Aucun employeur ne prend la décision de licencier à la légère. Nous recevons de plus en plus de questions sur la budgétisation des licenciements et sur la manière de les gérer juridiquement et humainement. Moins de la moitié des PME qui licencient envisagent un remplacement. À Bruxelles, seulement 25% prévoient un remplacement. Trois quarts de ces emplois seront alors perdus. »

« Les fluctuations des intentions d’embauche sont normales », continue Vassilios Skarlidis, de chez SD Worx, « Cependant, à Bruxelles, elles sont, ce trimestre, au même niveau qu’en avril 2020 : c’est le plus bas des dix dernières années. En Flandre et en Wallonie, les ambitions restent élevées, même si la recherche des bons talents demeure difficile. En effet, l’employeur investit également dans la formation et souhaite donc un match optimal entre la personne, le poste et l’entreprise », conclut-il.

Les projets de recrutement restent stables hors Bruxelles

En Flandre et en Wallonie, l’esprit de recrutement reste intact : 40% des PME flamandes et 39% des PME wallonnes souhaitent embaucher du personnel cette année. Les intentions d’embauche les plus fortes se trouvent dans l’industrie et la construction, où il est le plus difficile de pourvoir les postes vacants.

À Bruxelles, en revanche, la baisse est nette : seules 17% des PME souhaitent encore recruter, contre 38% au trimestre précédent.

 

Source: SD Worx

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