Selon une enquête de la société de recrutement Hays, 88 % des jeunes diplômés recherchent un premier emploi. Ils ne sont que 8 % à poursuivre leurs études et 4 % à s’offrir une ‘pause’. Nos ‘jeunes’ semblent de plus en plus déterminés à affronter le monde de l’entreprise de façon dynamique et ‘dominante’. Pas question en effet de saisir la première opportunité. Une tendance confirmant l’inversion du rapport de force évoquée via notre dossier Peoplesphere n°210 (disponible ici : http://www.peoplesphere.be/fr/psfr210/)
Les jeunes diplômés, dans leur très grande majorité, choisissent de se lancer sur le marché du travail. C’est la principale conclusion d’une enquête du spécialiste du recrutement Hays. 88 % des répondants déclarent en effet rechercher leur premier emploi sans attendre. Les jeunes diplômés ne sont que 8 % à poursuivre leurs études et 4 % à prendre une pause.
Robby Vanuxem, Managing Director d’Hays Belgique, commente ces résultats : « La très grande majorité des jeunes diplômés belges se sent prête à décrocher un premier emploi. Il y a quelques années, les jeunes avaient plutôt tendance à prolonger leurs études. Aujourd’hui, nos jeunes ne reportent plus la recherche de leur premier emploi. Une des explications à ce changement est que les jeunes prennent conscience que s’ils étudient plus longtemps, ils devront également rester actifs plus longtemps sur le marché du travail. Une seconde hypothèse est que les jeunes perçoivent à nouveau davantage de possibilités sur le marché du travail. Dans un nombre croissant de secteurs, ce sont les candidats et non plus les employeurs qui ont la main. La demande de personnel qualifié augmente dans tous les secteurs. Dans cette guerre des talents, les employeurs doivent veiller à être attractifs aux yeux des candidats. »
Importance de la rétention dans un marché dominé par les candidats
Les candidats très qualifiés se montrent critiques et ambitieux, curieux et avides d’apprendre, ce qui, selon Robby Vanuxem, offre des perspectives aux entreprises. « Les jeunes salariés poussent les chefs d’entreprise et les responsables RH à réfléchir à leur politique et à sortir des sentiers battus. Cette génération n’hésite pas à donner son avis sans qu’on le lui demande et s’attend à ce que l’on en tienne compte. Ils veulent dialoguer. Il incombe dès lors aux managers de faire évoluer leur rôle vers celui de coach. Contraindre les jeunes à s’adapter « aux choses comme on les (a toujours) faites ici » revient à jeter par la fenêtre tout le potentiel de l’entreprise. »
« Vu la pénurie des talents sur le marché, l’expérience du candidat est cruciale. La manière dont nous gérons les candidats et communiquons avec eux est devenue très importante. Tout candidat, qu’il soit approprié ou non, doit à chaque fois vivre le processus de recrutement comme une expérience positive. Les candidats, retenus ou non, continueront donc à parler de l’entreprise en termes positifs et contribueront à l’employer branding », conclut-il.