La CSC tire la sonnette d’alarme et demande d’urgence une protection de la parentalité. Sur quelle argumentation se base donc le syndicat chrétien, Selon ce dernier, la rentrée est là et avec son lot d’incertitudes pour les jeunes parents. Que faire avec son enfant si celui·celle-ci a le nez qui coule ou tousse un peu : le·la mettre à l’école au risque de se voir rappeler au boulot? Le·la garder à la maison au risque de ré-empiéter sur son télétravail ? Trouver des plans B, C, D auprès des grands-parents avec les craintes qui sont toujours là vu les précautions à prendre avec les personnes âgées ? Que faire si des classes, voire des écoles entières, sont remises en quatorzaine ?
« La rentrée est là. Depuis le mois de juin, on sait pertinemment que des soucis très concrets vont se poser aux travailleurs·euses parents si les règles anti-covid sont respectées à la lettre dans les écoles », explique le syndicat.
« Qu’est-ce qui a été pensé pour eux·elles ? Pour protéger leur travail ? Pour rompre avec le stress et l’incertitude de ces derniers mois? Malgré nos nombreuses alertes, à différents niveaux rien n’a été pensé ni mis en place. Vu la vague de restructurations à laquelle on se prépare, quels choix feront les employeurs lorsqu’il faudra licencier ? Habituellement, ce sont les plus âgé·e·s et les dernier·e·s arrivé·e·s qui paient les pots cassés. Cette fois, doit-on s’attendre à ce que ce soit les jeunes parents vu leurs probables absences répétées pour s’occuper de leurs enfants remis en quarantaine ? »
Les Femmes CSC se disent inquiètes car elles savent que, « lorsque nous parlons de parents qui devrons s’occuper d’enfants malades ou en quarantaine, ce sera une fois de plus les femmes qui prendront leurs responsabilités et se retrouveront dans des situations inextricables… alors même qu’elles ne se sont pas encore remises du confinement. »
Stress infernal… L’épuisement guette.
« Nous demandons donc d’urgence une protection de la parentalité, à l’image de la protection de la maternité, jusqu’à ce que les écoles puissent fonctionner sans code couleur. Cette protection doit au minimum être approuvée et inscrite dans la « Résolution relative à la prise de mesures de défense des droits des femmes pendant la crise de COVID-19 » actuellement en lecture au Conseil nationale du Travail. »
Source: Femmes CSC