La fédération de l’industrie chimique, Essenscia et le Gouvernement fédéral s’allient dans le cadre de la réactivation d’un « High Level Group » dont la mission consiste à favoriser la durabilité de l’industrie chimique, des matières plastiques et des sciences de la vie en Belgique. Objectif clair: maintenir la Belgique dans le top mondial de la chimie et des sciences de la vie. Et parmi les préoccupations majeures de ce groupe de travail, les conditions d’emploi évidemment!
En réunion ce vendredi 18 septembre, le Conseil des ministres a marqué son accord sur la réactivation de cette plateforme de concertation. Elle vise à créer un cadre de soutien concret à l’industrie chimique et des sciences de la vie afin de renforcer la compétitivité et donc l’ancrage de l’industrie chimique et de sciences de la vie en Belgique. La démarche a déjà rencontré un certain succès dans divers secteurs d’activité. Dont acte.
Le Gouvernement belge et essenscia ont identifié quatre domaines clés : l’emploi, l’énergie, l’innovation et la protection de la santé. Le coût salarial du travail en feu continu, les dossiers d’aides d’état aux énergies renouvelables, l’élargissement de la réduction du précompte pour les chercheurs aux bacheliers ou encore le registre national des nanomatériaux compteront parmi les points abordés au sein des groupes de travail qui seront constitués pour chaque domaine clé. Leur objectif : rechercher des solutions en vue de renforcer la compétitivité du secteur et déboucher sur un plan d’actions concret avant la fin de l’année 2016.
L’industrie chimique et des sciences de la vie est un des piliers économiques de notre pays. Comptant près de 90.000 emplois et représentant presqu’un tiers des investissements industriels en Belgique, près de la moitié de la totalité des dépenses privées en recherche et développement, le secteur qui est le leader des exportations belges joue un rôle vital au sein de notre économie. Un dialogue de haut niveau entre entreprises et autorités est plus que jamais indispensable afin d’identifier des mesures concrètes qui doperont l’économie et l’emploi.
Les industries chimique et pharmaceutique belges font aujourd’hui face à une concurrence mondiale accrue, en particulier face à la chimie américaine qui, grâce à l’exploitation du gaz de schiste, connaît une véritable renaissance. L’industrie européenne risque d’être confrontée à une surcapacité qui mènera à des consolidations. Une concertation structurelle entre le secteur et le Gouvernement fédéral au sein de ce nouveau « High Level Group » est dès lors essentielle afin de positionner et renforcer la position de leader du secteur chimique et pharmaceutique belge sur la scène mondiale.
Source : SPF Chancellerie du Premier Ministre