Les CEO des entreprises globales prévoient de recruter dans les 3 ans

La plupart des études mettent en évidence la frilosité des directions et départements RH lorsqu’il s’agit d’annoncer leurs intentions de recrutement. Excès de prudence? Selon l’enquête ‘CEO Outlook Study’ menée par KPMG International, les CEO des entreprises globales se montrent nettement plus optimistes. Près de 80% d’entre eux prévoient de recruter dans les 3 ans…

Selon l’enquête, les dirigeants des entreprises globales se déclarent confiants dans leur capacité à croître au cours des trois années qui viennent et dans les perspectives de l’économie mondiale. Les CEO poursuivent en même temps la transformation de leurs organisations ; ils se soucient de plus en plus de la pertinence des produits, de la fidélité du client et de l’adoption des nouvelles technologies.

Prévisions positives pour le recrutement

Les CEO interrogés, au nombre de 1.278, sont 69% en Europe, 66% en Asie-Pacifique et 52% aux États-Unis à afficher plus de confiance dans la croissance et dans l’économie globale des trois années à venir.  Au sujet des perspectives de croissance de leur propre entreprise, 70% des CEO européens, 68 des CEO d’Asie-Pacifique et 19% des CEO américains se déclarent plus confiants qu’il y a un an. Mais surtout, à l’échelle globale, les CEO sont prêts à recruter : 78% d’entre eux répondent qu’ils prévoient de se mettre en mode recrutement entre aujourd’hui et mi-2018.

L’étude indique que « la confiance est plus marquée en Europe et en Asie qu’aux États-Unis pour une raison simple : l’Amérique se trouve déjà à un stade plus avancé de la reprise économique. »

D’après l’étude KPMG, les CEO sont confrontés à des contraintes concurrentielles croissantes, au premier rang desquelles la fidélité des clients… Au-delà, ils se préoccupent également du rythme effréné des nouvelles technologies et de la pertinence de leur produit ou service dans les trois prochaines années.

On note avec intérêt que 44% des CEO se disent seulement « à peu près à l’aise » avec leur modèle économique actuel ; 5% sont « mal à l’aise. » Dans le cadre de l’enquête, 29% des dirigeants interrogés répondent que leur organisation sera très différente à l’échéance de trois ans.
Si les résultats montrent que les CEO sont très conscients de la nécessité de transformer leur entreprise pour survivre et prospérer, près d’un tiers d’entre eux estiment ne pas prendre assez de risques dans leur stratégie de croissance globale ; plus de la moitié (56%) disent qu’ils n’ont pas encore entièrement mis en œuvre un processus d’innovation couvrant toute l’entreprise.

Les priorités stratégiques des trois prochaines années

L’enquête relève encore que les dirigeants ont le regard tourné sur ce qui suit, par ordre d’importance :
–       développement de nouvelles stratégies de croissance,
–       focalisation sur le client,
–       expansion géographique,
–       réduction structurelle des coûts,
–       accélération de la commercialisation et promotion de l’innovation.

Priorité à la croissance ou à l’efficacité opérationnelle dans les trois ans qui viennent ? À cette question, 94% des CEO américains répondent par la croissance, tandis que leurs collègues asiatiques et européens misent sur l’efficacité opérationnelle.

L’expansion américaine vise l’Europe Centrale
À quoi vont servir les investissements des trois prochaines années ? Pour les CEO, il s’agit avant tout de développer l’activité au-delà des frontières du marché domestique.  Les CEO américains visent l’Europe, en particulier l’Europe Centrale, puis la Chine et l’Amérique Latine.  Aux yeux des CEO chinois, japonais, britanniques, allemands et français, ce sont les États-Unis qui offrent le plus gros potentiel de nouvelle croissance.

Matrice de croissance

Actuellement, 52% des CEO expliquent que leur stratégie s’articule sur la croissance organique ; 42 évoquent à la fois une croissance organique et inorganique (via les acquisitions) ; dans 6% des cas, la stratégie de croissance est avant tout inorganique.
Et pour les trois prochaines années ? Dans 59% des cas, les CEO fondent leur stratégie sur la croissance organique ; 22% se partagent entre la croissance organique et inorganique via les acquisitions, et 19% tablent sur la croissance inorganique. Vingt-neuf% des CEO américains font surtout confiance aux acquisitions, voyant dans la croissance inorganique leur premier moteur de développement.

Note méthodologie : l’enquête a permis de consulter 1.278 CEO sur 10 grands marchés (Australie, Chine, France, Allemagne, Inde, Italie, Japon, Espagne, Royaume-Uni et États-Unis) et dans 9 secteurs d’activité (automobile, banque, assurance, gestion d’investissements, soins de santé, fabrication, technologies, vente au détail/marchés consommateurs et énergie/fournitures publiques). Aucune des entreprises interrogées ne se situait en dessous de 500 millions de dollars US de chiffre d’affaires.

Vous souhaitez prendre connaissance de l’étude complète ? Contactez-nous via redaction@peoplesphere.be

 

 

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