Les flexi-jobs deviennent un outil stratégique pour mieux absorber la charge de travail: les PME impatientes attendent la généralisation du dispositif.

Les flexi-jobs gagnent du terrain en tant que solution intelligente pour gérer les pics de charge de travail chez les PME belges. Une PME sur sept (14%) les considère même comme une aide stratégique pour réagir rapidement et avec flexibilité en cas de besoin. Ce sont surtout les entreprises employant des ouvriers qui misent sur cette solution: près d’une sur trois (30%) compte sur les flexi-jobs pour assurer la continuité de leurs services.

De plus, 18% des PME attendent avec impatience l’extension du système mais ne peuvent pas encore y accéder. Les préférences sont variées : une sur six (16%) préfère les flexi-jobbers retraités, une sur dix les jeunes, tandis que trois quarts (74%) n’ont pas de préférence d’âge et privilégient avant tout l’employabilité. Ce sont les conclusions de la récente enquête menée par le prestataire RH SD Worx auprès de 523 PME belges en septembre 2025.

Du levier à l’obstacle : comment les PME perçoivent les flexi-jobs ?

Près de la moitié des PME belges (45%) voient un potentiel dans les flexi-jobs, mais leur mise en œuvre varie fortement. Les plus convaincues sont les PME qui utilisent les flexi-jobs comme une aide stratégique pour gérer les pics ou attirer des talents. Les entreprises avec des profils ouvriers se distinguent également : 30% considèrent les flexi-jobs comme un levier crucial.

On observe aussi des nuances au sein du groupe plus large :

  • Les PME avec ouvriers (27%) voient plus de potentiel que celles avec employés (18%), ce qui porte la moyenne à 21%.
  • 5% des PME avec ouvriers envisagent de recourir à ce statut à court terme.
  • 14% estiment que les flexi-jobs ne sont utiles que dans des situations exceptionnelles ou pour des fonctions spécifiques.

Mais tout le monde n’est pas convaincu :

  • 13 % n’ont pas (ou plus) d’intérêt pour les flexi-jobs.
  • Pour 38%, ils ne correspondent pas à leur fonctionnement ou à leur culture.
  • Seuls 7% ne connaissent pas le concept ou les conditions. Au total, 55% des PME restent donc pour l’instant à l’écart.

Tulay Kasap, Conseillère juridique PME chez SD Worx explique : « Les flexi-jobs sont importants pour gérer les pics d’activité, surtout dans les secteurs confrontés à une pénurie de main-d’œuvre. Pour une PME sur trois avec des profils ouvriers, c’est une aide stratégique. Dans d’autres secteurs, le concept est plus difficile à intégrer, souvent parce que d’autres solutions sont privilégiées, comme l’intérim ou les étudiants (44%), ou parce que ce n’est pas autorisé dans ledit secteur (41%). Une expertise spécifique peut aussi représenter un obstacle ».

Près d’une PME sur cinq souhaite recourir aux flexi-jobs mais ne le peut pas encore

Parmi les PME qui voient un atout, les principales raisons sont :

  • qu’elles prévoient d’utiliser des flexi-jobs (42%)
  • que ce n’est pas encore autorisé mais elles suivent l’évolution de près (39%)
  • une expérience positive avec les flexi-jobbers (29%)
  • qu’elles ont recruté des flexi-jobbers l’an dernier (19%)

« Près d’une PME sur cinq (18%) regrette de ne pas pouvoir recourir aux flexi-jobs aujourd’hui et suit de près l’évolution de la législation. Ces entreprises voient clairement le potentiel », souligne Tulay Kasap, Conseillère juridique PME chez SD Worx. « Seules 4% des entreprises rapportent des expériences négatives, contre 13% qui citent des expériences positives comme raison de continuer à adopter les flexi-jobs. Cette perception positive est la plus forte chez les PME avec ouvriers : 47% ont de bonnes expériences, contre 19% chez celles avec employés. Autre fait marquant : l’âge joue un rôle minime ; en effet, trois quarts (74%) des PME n’ont pas de préférence. Les retraités voient les flexi-jobs comme un moyen de rester actifs plus longtemps, les jeunes comme une opportunité d’acquérir de nouvelles compétences et de découvrir des possibilités », conclut-elle.

Accord budgétaire du 24/11- Extension des flexi-jobs : peut-être dès le 1er avril

– Tous les secteurs, y compris le secteur public

– Secteur non artistique

– Salaire de base : max. 150 % (hors indemnités, primes, etc.)

– Les flexi-jobs restent possibles pour ceux qui travaillent à 4/5ème

– Maintien de la cotisation patronale de 28 %

 

Source: SD Worx

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