Les statistiques du chômage économique confirment la reprise.

Les mesures du tax shift semblent avoir des effets positifs sur les engagements des premiers travailleurs. L’évolution du chômage économique dans le premier trimestre le montre également. Après la communication de Federgon selon laquelle le travail intérimaire enregistre une croissance soutenue, le chômage économique connaît également une bonne nouvelle, selon les chiffres collectés par la secrétariat social Acerta.

« Durant les trois premiers mois de 2015, nous avons déjà pu constater que les entreprises belges présentaient moins de chômage économique que pendant la même période en 2014. En 2016, les circonstances économiques semblent à nouveau s’être améliorées. Le nombre de jours de chômage économique comme le nombre de travailleurs mis au chômage économique continuent à baisser », selon Philippe Depaepe, directeur général d’Acerta pour Bruxelles et la Wallonie.

Le nombre de jours de chômage économique des ouvriers s’élève encore uniquement à 1,81 % du nombre de jours ouvrables (contre respectivement 2,48 % et 2,22 % en 2014 et 2015 ou une diminution de pratiquement 27 % par rapport à l’année passée). Au niveau régional, le recours au chômage économique est encore plus élevé en Wallonie et à Bruxelles qu’en Flandre. Les ouvriers occupés dans des entreprises wallonnes sont mis au chômage technique en moyenne 2,56 % de leurs jours de travail. Ce chiffre passe à 2,19 % du nombre de jours ouvrables à Bruxelles et à 1,81 % en Flandre.

« Cependant, la situation semble s’améliorer davantage en Wallonie qu’en Flandre », affirme Philippe Depaepe. « Le chômage économique dans les sociétés wallonnes affiliées auprès d’Acerta a baissé de quelque 43 % par rapport au premier trimestre 2015. Pour la Flandre, la diminution correspond à 24 % et Bruxelles affiche un status quo. »

Les petites entreprises à l’honneur

Ce sont principalement les plus petites sociétés qui obtiendraient de meilleurs résultats que l’année passée, avec une augmentation de 31 % en termes du nombre de jours de chômage économique dans les entreprises de moins de 10 travailleurs. Pour les sociétés de moins de 50 travailleurs, la baisse atteint même 37 %. Elles mettent leurs ouvriers au chômage économique environ 2 % de leur temps de travail.

Dans les moyennes entreprises (entre 100 et 500 travailleurs), les chiffres en matière de chômage économique reflètent moins la reprise économique. En effet, le nombre de jours s’y élève encore à quelque 1,73 %. Le premier trimestre 2016 affiche une légère hausse par rapport à la même période en 2015.

Pour leur part, les sociétés de plus de 500 travailleurs connaissent proportionnellement encore moins de chômage économique : environ 1,55 % du nombre de jours de travail des ouvriers y est consacré, soit un recul de 7 % en comparaison avec 2015.

De bons élèves ?

Des différences manifestes surviennent également entre les secteurs. L’industrie métallurgique témoigne de la relance économique la plus notable : il est actuellement question de 2,19 % de chômage économique, ou une amélioration de quelque 47 % par rapport à 2015.

La situation se dégrade temporairement dans d’autres secteurs industriels : dans l’industrie alimentaire, le recours au chômage économique passe à 2,24 %, ce qui signifie une hausse de 20 % à l’égard de 2015. L’industrie chimique enregistre 1,26 % de chômage économique de plus, soit une progression de 11 %.

Dans l’industrie alimentaire, on constate par contre une baisse prononcée de 30 %, pour atteindre 0,86 % du nombre de jours de travail.

Après la chute du chômage temporaire pour motifs économiques au printemps 2015 (-40 % par rapport au printemps 2014, les trois premiers mois de 2016 observent une nouvelle diminution de 22 %. Néanmoins, avec 2,56 jours de travail au chômage économique sur 100, le secteur de la construction conserve des résultats relativement élevés.

Le secteur du transport obtient pour sa part un faible pourcentage de chômage : 1,65 %. En comparaison avec les années précédentes, la situation se détériore toutefois pendant le premier trimestre 2016.

Le gouvernement a décidé de faire payer davantage aux utilisateurs réguliers du chômage économique qu’aujourd’hui. À ce jour, cette mesure n’a pas encore été transcrite dans la législation. « Nous remarquons tout de même que les employeurs introduisent moins de chômage économique. Dès lors, nous pouvons prudemment affirmer que cette baisse annonce que l’activité économique dans l’industrie manufacturière a connu une amélioration pendant le premier trimestre 2016 par rapport au début 2015 », explique Philippe Depaepe. Les chiffres temporaires d’avril 2016 indiquent une poursuite du recul du chômage économique. Les effets sur le chômage temporaire à la suite des attentats de Bruxelles ne sont pas encore visibles dans ces résultats. Les chiffres les reflèteront uniquement à partir d’avril.

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