essenscia wallonie, la fédération wallonne de la chimie, des matières plastiques et des sciences de la vie, tient aujourd’hui son assemblée générale sur le thème de la réussite de son parcours d’innovation. A cette occasion, Frédéric Druck prend officiellement la tête d’essenscia wallonie et essenscia bruxelles. Le secteur affiche une stabilité économique : maintien de l’emploi, dépenses R&D record, progression des exportations et investissements. Il peine cependant à trouver la main d’oeuvre qualifiée qui lui permettra de croître plus rapidement peut-être.
L’industrie de la chimie, des matières plastiques et des sciences de la vie demeure un moteur de l’économie wallonne. Dans le contacte économique actuel favorable, elle devrait poursuivre sa progression dans les mois à venir. Enregistrant une croissance de 60% en 10 ans, le chiffre d’affaires du secteur devrait ainsi être légèrement supérieur à celui de l’année dernière pour atteindre les 15 milliards d’euros en 2017.
22% de l’emploi industriel wallon.
Avec 26.400 emplois directs et 42.000 emplois indirects, le secteur représente une part croissante de l’emploi industriel en Wallonie (22%), soit plus d’un emploi industriel sur cinq en Wallonie et est toujours à la recherche de nombreux profils techniques et scientifiques. « Nous appelons les autorités à assurer un financement adéquat du centre de formation du Cefochim. Il affiche un excellent taux d’insertion des demandeurs d’emploi de 85% et permet de fournir une partie de la main d’œuvre qualifiée dans le secteur a besoin pour assurer son essor », déclare Frédéric Druck, le nouvel administrateur délégué d’essenscia wallonie et essenscia bruxelles.
Pour rappel, au cours du premier semestre 2017, les exportations du secteur ont atteint 8,1 milliards d’euros, soit une hausse de 10%, principalement sous l’impulsion du secteur pharmaceutique. Le secteur exporte plus de 90% de sa production, soit 36% des exportations totales wallonnes.Quant aux investissements en R&D, ils devraient à nouveau atteindre le record de 1,6 milliard d’euros en 2017 comme en 2016, soit 60% des dépenses R&D wallonnes.
« Nous espérons par ailleurs que les mesures qui seront prises dans le cadre de ‘La Wallonie plus forte’ favoriseront l’essor de notre industrie et assureront le maintien des pôles de compétitivité. Par ailleurs, l’énergie dont les coûts demeurent en moyenne 30% supérieurs aux pays voisins constitue un réel défi pour notre secteur. Le tarif préférentiel de l’électricité pour l’industrie envisagée par le gouvernement wallon devrait permettre de résorber ce différentiel de prix et assurer la compétitivité de nos entreprises », conclut Pascal Lizin, président d’essenscia wallonie.