L’OIT (Organisation Internationale du Travail) installe une commission composé de 20 experts de renommée internationale afin de réfléchir sur l’avenir du travail. Cette instance mondiale doit aborder les nombreux enjeux cruciaux de notre époque et pour l’avenir qui sont ancrés dans le monde du travail. Elle traitera d’une question fondamentale: comment devrait s’organiser un monde du travail qui se transforme rapidement pour répondre aux valeurs de justice sociale?
Ce lundi 21 août, l’Organisation internationale du Travail (OIT) inaugure une Commission mondiale de haut niveau sur l’avenir du travail.
Deux chefs d’Etat ou de gouvernement en exercice ont participé à la cérémonie et coprésidé la Commission: Ameenah Gurib-Fakim, Présidente de la République de Maurice, et Stefan Löfven, Premier ministre de Suède.
La Commission va produire un rapport indépendant sur les mesures à prendre en vue d’un avenir du travail qui garantisse des emplois décents et durables pour tous. Ce rapport sera soumis à la session du centenaire de la Conférence internationale du travail en 2019.
Au cours des 18 derniers mois, les mandants tripartites de l’OIT – gouvernements et organisations des employeurs et des travailleurs – ont organisé des dialogues nationaux dans plus de 110 pays dans la perspective du lancement de la Commission mondiale.
Les travaux de la Commission seront organisés autour des quatre « conversations du centenaire »:
- Travail et société
- Des emplois décents pour tous
- L’organisation du travail et de la production
- La gouvernance au travail.
La Commission est composée d’une vingtaine d’experts venus du monde entier. Elle est mise en place dans le cadre de l’Initiative du Centenaire pour l’avenir du travail de l’OIT que le Directeur général avait lancée en 2013. Les experts rédigeront un rapport indépendant qui sera soumis à la Conférence du Centenaire de l’OIT en 2019.
L’identité des 28 membres de la commission a donc été dévoilée. Outre les deux présidents donc, il s’agit de :