Loyauté ou confort? Seuls 9% des travailleurs belges cherchent activement un autre employeur.

Seuls 9% des Belges sont activement à la recherche d’un autre employeur. Les Belges restent ainsi les travailleurs les plus fidèles d’Europe. C’était également le cas en 2023 (8%). Nous faisons donc mieux que l’Autriche (10%) et que la France et les Pays-Bas (11% chacun), qui font également partie du groupe de tête des pays où les travailleurs souhaitent le moins quitter leur employeur. Ce sont les résultats de l’enquête internationale annuelle menée auprès des travailleurs par SD Worx, qui établit ainsi un classement de 18 pays.

Seuls 9% des Belges cherchent activement un autre employeur. Les Belges restent ainsi les travailleurs les plus fidèles d’Europe. C’était également déjà le cas en 2023 (8%). Nous faisons donc mieux que l’Autriche (10%) et que la France et les Pays-Bas (11%), qui font également partie du groupe de tête.

En outre, un Belge sur cinq se dit plutôt ouvert, de manière passive, à un changement d’employeur. Globalement, cela signifie que 28% des Belges (notamment 19% + 9%) envisagent de changer d’employeur. Seuls les Autrichiens et les Allemands sont encore moins passivement à la recherche d’un autre employeur (11% et 14%). Une fois de plus, nous nous situons dans le trio de tête en Europe.

À l’autre extrémité du spectre européen, les travailleurs serbes sont les plus ouverts au changement : près d’un sur cinq (19 %) souhaite activement changer d’employeur. Les travailleurs de pays tels que la Pologne et l’Irlande obtiennent également un score élevé (17 %), suivis de près par les travailleurs roumains et anglais (16 %) qui souhaitent également activement changer d’employeur.

Comme l’année dernière, 72% des Belges n’ont pas l’intention de changer d’employeur. Les Belges ont donc une faible intention de changer d’emploi (« mobilité entre les emplois »), bien que nous laissions toujours les travailleurs autrichiens arriver en premier (79% disent ne pas vouloir changer), principalement parce que peu d’entre eux sont passivement intéressés par un changement (11%).

Ces observations confirment que la mobilité professionnelle limitée des Belges ne va pas changer dans l’immédiat. Jean-Luc Vannieuwenhuyse du Centre de connaissances de SD Worx commente : « En 2024 également, nous constatons que les Belges sont très loyaux. Nous avons le plus faible pourcentage de travailleurs qui recherchent activement un nouvel emploi, bien qu’un pourcentage plus élevé n’exclut pas de le faire si l’occasion se présentait (intérêt passif). Cela semble confortable pour les employeurs, mais cela signifie aussi que les employeurs belges doivent faire plus d’efforts pour attirer de nouveaux travailleurs. »

Des tâches enrichissantes, intéressantes et stimulantes suivent de près : un travailleur belge sur trois, soit 33%, les classe parmi les cinq premiers critères.

« Les cinq facteurs les plus souvent cités pour maintenir l’engagement et la motivation des travailleurs sont les mêmes : le salaire, la sécurité de l’emploi, mais aussi l’accessibilité et les congés. L’insatisfaction à l’égard de l’ambiance de travail et des collègues est le principal motif de départ d’une organisation. Mais l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et la charge de travail sont également des sujets de préoccupation, en plus du salaire », continue Jean-Luc Vannieuwenhuyse de SD Worx.

L’insatisfaction à l’égard de la nature du travail (pas significatif, inintéressant, peu stimulant…) est citée par 25% des Belges, tandis que l’insatisfaction à l’égard de la reconnaissance est citée par 24% d’entre eux.

 

Source: SD Worx

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