Fin janvier 2018, le taux de chômage en Région bruxelloise s’établit à 16,5% (16,1% pour les hommes et 17,0% pour les femmes). En janvier 2017, le taux de chômage s’établissait à 17,5%. On constate dans le même temps que la population active occupée a, en Région bruxelloise, augmenté en 2016 de 3,1% par rapport à l’année précédente (+1,6% pour l’ensemble de la Belgique).

Bruxelles compte aujourd’hui 91.877 chercheurs d’emploi, soit un taux de chômage de 16,5%. Il s’agit du 39ème mois de baisse successive du chômage. L’an dernier, à la même période, la Région comptait 4.212 (-4,4%) personnes de plus à la recherche d’un emploi. La différence est de 8.594 personnes (-8,6%) par rapport à janvier 2016 et de 16.344 (-15,1%) par rapport à 2015. En comparaison avec 2014, le nombre de chercheurs d’emploi a diminué de 20.158, soit une baisse de 18% en 4 ans.

Le taux de chômage des jeunes (<25 ans) est quant à lui en baisse continue depuis 56 mois. Il s’élève aujourd’hui à 24,8%, ce qui correspond à 9.800 jeunes (-992 par rapport à l’an dernier). Comparé à janvier 2016, la baisse est de 15,2% (-1.750) et de 24,2% si l’on remonte à janvier 2015 (-3.137). Le nombre de jeunes chercheurs d’emploi a baissé de 32,5% (-4.714), soit quasiment un tiers de moins depuis 2014.

Évolution du nombre de chercheurs d’emploi

On compte au cours du mois de janvier 12.417 entrées dans le chômage (10.246 réinscriptions et 2.171 nouvelles inscriptions) contre 11.631 sorties, soit une augmentation sur une base mensuelle du nombre de DEI de 786 personnes (+0,9%).

On dénombre en Région bruxelloise 61.744 chercheurs d’emploi demandeurs d’allocations (DEDA), 5.213 jeunes en stage d’insertion professionnelle et 24.920 autres chercheurs d’emploi inscrits librement ou obligatoirement.
On retrouve dans cette dernière catégorie (« autres DEI ») des personnes qui n’ont pas encore reçu d’allocation de chômage (qui ont introduit une demande auprès de l’Onem), des personnes ayant été exclues des allocations de chômage et qui sont venues se réinscrire auprès d’Actiris, des personnes bénéficiant d’un revenu d’intégration sociale ou encore des personnes qui n’ont aucun revenu de remplacement. Il est à noter qu’une partie importante de ces CE dépendent des CPAS ou n’ont encore aucun revenu de remplacement.

Actiris peut maintenant identifier de manière plus exhaustive, parmi l’ensemble des CE, ceux d’entre eux qui sont usagers des CPAS. À partir de l’exploitation d’un flux d’information provenant directement du SPP Intégration sociale, il est en effet possible d’identifier les CE ayant une ouverture de droit au revenu d’intégration sociale ou à son équivalent, actuellement ou dans un passé proche. Ainsi, parmi les 91.877 DEI inscrits en janvier 2018, 13.852 CE sont usagers du CPAS (soit 15,1% du total des DEI). Ce pourcentage est plus élevé parmi les jeunes : sur les 9.800 jeunes DEI, 2.345 sont usagers du CPAS, soit 23,9%.
On constate une diminution de 3,4% sur base annuelle du nombre de chercheurs d’emploi indemnisés (DEDA). On constate aussi une diminution annuelle du nombre de jeunes en stage d’insertion professionnelle (-558 unités, -9,7%). Quant aux autres chercheurs d’emploi, leur nombre a diminué de 5,6% sur base annuelle.

On compte 9.800 chercheurs d’emploi de moins de 25 ans. Sur une base mensuelle, on relève une augmentation du nombre de jeunes chercheurs d’emploi de 188 unités (+2,0%). Sur une base annuelle, on observe par contre une diminution du chômage des jeunes (-992 DEI, soit -9,2%) par rapport au mois de janvier 2017. Le taux de chômage des jeunes est passé ainsi sur un an de 26,5% en janvier 2017 à 24,8% en janvier 2018, affichant donc une baisse de 1,7 point par rapport à l’année passée.

Source : Actiris