La nouvelle méthode de calcul de déductibilité fiscale soutient vraiment le développement des flottes électriques depuis le 1er janvier.

Depuis le 1er janvier 2020, il existe de nouvelles méthodes de calcul pour la déductibilité fiscale des frais de voiture et de carburant, dans laquelle les émissions de CO2 jouent un rôle important. Cette nouvelle méthode  a un impact significatif sur le coût total des voitures de sociétés, surtout si l’employeur intervient dans les frais de carburant ou de recharge.

« Les employeurs qui optent pour un parc automobile d’entreprise écologique en 2020 font le choix le plus judicieux sur le plan fiscal », déclare Kim Leemans, conseiller juridique chez le prestataire de services RH Securex. « Les entreprises ne devraient pas trop se focaliser sur le prix catalogue. Une Tesla est certes 20 000 euros plus chère qu’une Mercedes classe C diesel, mais grâce à des déductions fiscales plus élevées et à des frais de recharge plus faibles, les avantages offerts par une voiture électrique peuvent combler partiellement cet écart après 4 ou 5 ans. »

Une voiture écologique plus chère, mais plus rentable

Depuis le 1er janvier 2020, le pourcentage de déduction pour les voitures est calculé selon une nouvelle formule[1] qui inclut principalement les émissions de CO2, et dans une moindre mesure également le type de carburant (diesel, essence, GPL). Les voitures qui émettent plus de 200 grammes de CO2 échappent à cette formule : un pourcentage de déduction fixe de seulement 40 % s’applique à elles. Pour les voitures électriques, les coûts sont déductibles à 100 %. L’année dernière leur niveau de déductibilité s’élevait encore à 120 %.

Cette déductibilité fiscale de plus en plus limitée, combinée à de nombreux pleins de carburant, peut fortement influencer le TCO (total cost of ownership). En effet, le prix d’achat n’est qu’un des facteurs du TCO, qui est généralement calculé sur 4 à 5 ans. Si vous regardez au-delà du prix d’achat ou de leasing, une solution écologique plus coûteuse peut s’avérer payante.

« Moins la voiture émet de CO2, plus les entreprises peuvent déduire de leur bénéfice imposable les frais liés à la voiture. Cela comprend les coûts de leasing et d’amortissement, bien sûr, mais aussi des coûts d’entretien, de réparation, de carburant et de recharge », explique Kim Leemans.

Les voitures électriques en leasing sont les plus intéressantes

Un premier avantage du leasing est que les entreprises ne doivent pas débourser l’entièreté du montant d’achat lors de la mise en circulation de la voiture. C’est certainement intéressant pour les entreprises dont la trésorerie est plus limitée. De plus, ceux qui optent pour une formule de leasing ne doivent pas tenir compte de la valeur de revente après amortissement lors du calcul du TCO. En effet, le risque de la valeur résiduelle est assumé par la société de leasing. Lors de la location d’une flotte de voitures électriques, une entreprise peut également compter sur les coûts d’utilisation moins élevés et le régime fiscal favorable des voitures électriques.

Malgré les arguments financiers, Securex s’attend à ce que les voitures de société électroniques restent réservées aux plus chanceux en 2020. « Je ne m’attends pas à une percée définitive des voitures de sociétés électriques cette année. Tout d’abord, il y a les obstacles pratiques. Les employeurs doivent être prêts à augmenter le budget de leasing de leurs employés s’ils optent pour l’électrique. Ils doivent également investir dans l’installation d’une borne de chargement, à la fois à la maison et au travail. Cet argent sera ensuite récupéré par le biais d’un régime fiscal plus avantageux et de coûts d’utilisation plus faibles » explique Kim Leemans.

Le TCO n’est qu’une estimation

Kim Leemans : « Il n’existe pas de formule uniforme et des imprévus peuvent toujours survenir. Par exemple, les employeurs possédant une flotte hybride voient parfois l’estimation du TCO s’envoler parce que l’employé n’a pas de borne de chargement à la maison, ou l’utilise trop peu. Dans ce cas, le moteur électrique plus coûteux de la voiture hybride n’est pratiquement pas utilisé, ce qui entraîne des coûts de carburant et un TCO beaucoup plus élevés que prévu. Il est donc préférable pour l’employeur de surveiller le rapport entre le chargement et le kilométrage parcouru, avec l’aide de la société de leasing. Il est également nécessaire d’établir une bonne car policy, signée par l’employé. »

Une étude précédente de Securex a également montré que 6 employés sur 10 en Belgique considèrent la voiture de société comme un élément essentiel de leur package salarial. « A prix égal, de nombreux dirigeants et représentants d’entreprises continueront probablement à préférer une Audi ou une BMW classique à une Volkswagen e-Golf, uniquement pour des raisons d’image. Aux Pays-Bas, par exemple, c’est moins le cas. Là-bas, le directeur roule sans problème dans une Peugeot 208 », conclut Kim Leemans.

Source: Securex

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