Une étude d’IWG, le principal fournisseur au monde d’espaces de travail flexibles, avec des marques telles que Spaces et Regus, révèle que le travail hybride réduit considérablement les coûts des entreprises. En effet, l’utilisation d’espaces de travail flexibles permet aux entreprises de réduire leurs frais généraux, notamment le loyer, le chauffage et le personnel de soutien, et ainsi épargner en moyenne 9.690,14 euros par travailleur et par an. Pour une entreprise de 200.000 collaborateurs, cette économie s’élève donc à 1,9 milliard d’euros. Pour une entreprise de 2.000 collaborateurs, l’économie peut également atteindre 19 million d’euros.

Il ressort de l’étude d’IWG réalisée auprès d’entreprises du FTSE 250 que la plupart d’entre elles ne souhaitent pas revenir à leurs méthodes de travail d’avant la pandémie. Trois fois plus d’entreprises du FTSE 250 préfèrent un modèle de bureau hybride. Outre les économies financières découlant de la réduction des charges, l’emplacement du lieu de travail joue également un rôle important dans la réduction des coûts. En effet, les immeubles de bureaux très onéreux des centres urbains n’ont plus de raison d’être. Résultat : les entreprises réduisent leur budget location. En outre, la durée des trajets est souvent plus longue pour les collaborateurs lorsque leur bureau est situé en plein centre-ville.

Meilleur équilibre vie professionnelle – vie privée

Les entreprises reconnaissent également davantage l’importance d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Il ressort de l’étude récente d’IWG que près de la moitié des employés de bureau (49 %) quitteraient leur employeur actuel s’ils devaient retourner cinq jours par semaine au bureau. Les trois quarts (72 %) préfèrent l’option du travail flexible à long terme à un retour complet au bureau avec une augmentation salariale de 10 %.

Les emplacements « hub-and-spoke » offrent aux entreprises la flexibilité nécessaire à leurs collaborateurs pour travailler où ils le souhaitent, que ce soit à domicile, au siège de l’entreprise au centre-ville ou dans un bureau local flexible. Les données relatives aux visiteurs de l’IWG révèlent une augmentation constante des visites dans les bureaux de banlieue et des zones rurales. Prenez l’exemple du bureau de Tamise qui, au cours du seul mois de mars, a connu une augmentation de 26 % du nombre de visiteurs. L’IWG constate les mêmes tendances dans les sites à Hasselt (+72%), Brecht (+20%), Alost (+24%) et Louvain-la-Neuve (+23%).

Augmentation de la productivité

Outre un meilleur équilibre vie professionnelle – vie privée, le travail hybride a également des effets positifs sur notre productivité. Une récente étude de PWC met ainsi en évidence que 57% des chefs d’entreprise indiquent que leur entreprise a accru sa productivité grâce à une politique de travail plus flexible. Seuls 4 % des chefs d’entreprises parlent d’une baisse de productivité.

En outre, le travail hybride a un effet positif sur l’environnement. Des études révèlent que lorsque les collaborateurs sont autorisés à travailler en partie à domicile, leurs émissions d’azote peuvent diminuer de 10 % grâce à l’absence de déplacement vers leur lieu de travail.

Mark Dixon, fondateur et CEO d’IWG a déclaré à ce propos : « Le modèle de travail hybride, dans lequel les entreprises utilisent la technologie pour permettre à leurs collaborateurs de travailler à distance ou depuis leur domicile, en combinaison avec des bureaux locaux accessibles et le siège central traditionnel, est désormais devenu incontournable. Non seulement les collaborateurs jouissent d’un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle, mais les entreprises et les collaborateurs réalisent également des économies sur les frais généraux et les frais de déplacement. En optant pour un modèle hybride, les entreprises peuvent espérer une économie moyenne de près de 10.000 euros par collaborateur, et réduisent par la même occasion leur empreinte écologique. »