Les plans de licenciements devraient se multiplier en fin d’année à cause de la hausse des coûts salariaux.

Les projets d’embauche des PME (jusqu’à 250 employés) sont en baisse pour la deuxième fois consécutive, tandis que les projets de licenciement sont en hausse. Entre octobre et fin décembre de cette année, 31 % des PME belges prévoient d’embaucher, contre 38 % en juin, ce qui constitue également un recul après le taux record de 43 % enregistré en mars. La baisse est la plus forte en Flandre, dans le secteur des services et parmi les petites PME (comptant 5 à 19 travailleurs). Les grandes PME et les PME de Bruxelles adaptent moins leurs plans d’embauche.

Les intentions de licenciements ont encore augmenté pour atteindre une PME sur six (16,6%). Ces informations sont basées sur une enquête menée en septembre 2022 auprès de 573 chefs d’entreprise et responsables du personnel de PME sur leurs projets d’emploi pour le quatrième trimestre.

Moins d’embauches, moins de perspectives d’emploi et plus de licenciements

Vassilios Skarlidis, Manager Régional PME chez SD Worx prévient : « C’est une confirmation du ralentissement de la croissance. On constate une diminution du nombre de PME ayant des plans de recrutement et une augmentation du nombre de PME prévoyant des licenciements, soit une sur six (16,6%). Les plans de licenciement sont au même niveau qu’au début de la crise du coronavirus. En moyenne, moins d’une PME sur cinq (18%) souhaite désormais remplacer le travailleur licencié. Avant la crise, une PME sur deux prévoyait un remplacement. » Le spécialiste poursuit : « C’est un signal que les PME peuvent avoir besoin de moins de main-d’œuvre. Les perspectives en termes de volume de travail sont à nouveau en baisse. Les PME qui s’attendent à une diminution du volume de travail (28% contre 17%) et celles qui prévoient une augmentation du travail (25% contre 31%) sont nettement plus nombreuses. Les PME bruxelloises sont moins pessimistes quant au volume de travail. »

Évolution des plans de licenciements

« Les PME belges poussent à la réduction des coûts, mais c’est surtout la hausse des coûts salariaux qui les oblige aujourd’hui à envisager des licenciements, même si la hausse des coûts de l’énergie ou des matières premières joue également un rôle, selon les différents secteurs. La majorité ne peut pas répercuter ces augmentations de salaire. Tout cela a un impact négatif sur les perspectives d’emploi. »

 

Source : SD Worx sept 22 – Dans le cadre des prévisions trimestrielles de l’emploi de SD Worx, un nombre représentatif de PME en Belgique ont été interrogées pour la 49ème fois sur leurs attentes en matière d’emploi. Entre le 8 et le 20 septembre 2022, 573 entreprises de 1 à 250 employés ont participé. Il s’agit d’une enquête en ligne auprès des PME en Belgique basée sur un échantillon représentatif, le bureau d’études CityD-WES s’adressant aux répondants par e-mail. L’étude est répétée chaque trimestre. La pondération se fait en fonction de la région et de la taille de l’organisation en fonction de la population des PME. Les résultats sont représentatifs de l’ensemble des PME en Belgique. La pondération est généralement bien inférieure à 3. Pour l’ensemble de l’échantillon, la marge d’erreur est de 4% (intervalle de confiance de 95%).

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