Plus de 6 travailleurs sur 10 prêts à travailler le week-end ou les jours fériés en mode flexi-job pour aller chercher un revenu complémentaire.

Le nombre de travailleurs exerçant un flexi-job continue d’augmenter. En mai 2025, 6,78% des travailleurs disposaient d’un tel revenu complémentaire, soit plus du double par rapport à il y a trois ans. Une enquête réalisée par Acerta Consult auprès de 2000 travailleurs et 500 dirigeants d’entreprise montre également que 63,8% des travailleurs ne s’opposent pas au travail le week-end ou les jours fériés. Chez les employeurs, cette proportion est légèrement inférieure, avec 48,1% d’avis favorables au travail le week-end et le dimanche.

Il est intéressant de noter qu’au moins un travailleur sur cinq envisage de commencer un flexi-job cette année. « La volonté d’avoir un petit boulot en flexi-job connait clairement une augmentation », affirment les experts d’Acerta Consult.

Notre marché de l’emploi devient de plus en plus flexible. Le nombre record de travailleurs flexi-job dans le monde du travail belge en est un exemple. Selon les chiffres de l’expert en RH Acerta Consult basés sur des données réelles de 560.000 travailleurs chez plus de 34 000 employeurs, 80% des employeurs dans les secteurs qui peuvent recourir aux flexi-jobs emploient effectivement des travailleurs flexi-job. Les travailleurs sont également favorables à cette manière flexible d’effectuer un travail complémentaire en plus de leur emploi de semaine : un Belge actif sur cinq (19,8%) déclare qu’il commencera certainement à travailler en tant que travailleur flexi-job dans les douze prochains mois. En outre, la proportion de travailleurs exerçant un flexi-job continue d’augmenter depuis 2022. 6,78% des travailleurs avaient un flexi-job en mai 2025. Ce chiffre a plus que doublé en trois ans.

Amandine Boseret, expert en travail flexible chez Acerta Consult, indique : « La volonté de travailler avec des flexi-jobs est évidente, tant chez les employeurs que chez les travailleurs. La croissance continue des flexi-jobs le confirme. Cela se reflète également dans les bons résultats obtenus au sein des commissions paritaires récemment ouvertes, tels que les attractions touristiques. Malgré leur courte existence dans le système des flexi-jobs (depuis 2024), elles font déjà preuve d’une dynamique remarquable, un signe clair de l’enthousiasme général pour les flexi-jobs. »

Gagner des revenus complémentaires le dimanche ou les jours fériés

Lorsque l’on parle de flexi-jobs, on évoque souvent aussi le travail le week-end et les jours fériés. Toutefois, l’enquête révèle que de nombreux travailleurs ne sont pas opposés à l’idée d’effectuer un travail complémentaire le dimanche. Pas moins de 63,8% des travailleurs interrogés ne voient pas d’inconvénient à travailler le dimanche et les jours fériés. Il est intéressant de noter que cela est vrai non seulement pour les travailleurs qui sont ouverts aux flexi-jobs, mais aussi pour ceux qui n’ont pas (ou ne veulent pas) de flexi-jobs. Seule une minorité (36,2%) refuse clairement de travailler le dimanche ou les jours fériés. Parmi les employeurs, moins de la moitié (48,1%) jugent (très) positivement le travail le week-end et les jours fériés.

Amandine Boseret conclut : « Les flexi-jobs et le travail le dimanche et les jours fériés ne sont pas directement liés, mais les travailleurs flexi-jobs travaillent souvent le dimanche. Dans le secteur de l’horeca, le secteur pour lequel les flexi-jobs ont été introduits à l’origine et où le système est le plus largement utilisé, un travailleur sur quatre en moyenne est un travailleur flexi-job en 2025. Pour ce secteur, les dimanches et les jours fériés sont des jours de travail importants. Toutefois, il existe une interdiction légale générale de travailler le dimanche, avec des exceptions pour certains secteurs tels que l’horeca. Les frais salariaux des flexi-jobs garantissent qu’ils restent supportables pour les employeurs. Pour les travailleurs, le système présente également des avantages, puisqu’il leur reste plus d’argent net à la fin du mois ».

 

Source: Acerta a fait réaliser une enquête miroir par le cabinet d’études Indiville auprès d’un échantillon représentatif d’employeurs d’une part (avec 515 répondants pour cette édition) et de travailleurs d’autre part (avec 2002 répondants). En outre, en tant que partenaire RH, Acerta dispose des données réelles de 560.000 travailleurs employés par plus de 34.000 employeurs du secteur privé.

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