Plus d’un quart (27,2%) des PME wallonnes sont déjà représentées en dehors de la Belgique. En outre, plus d’une PME sur cinq (21,1%) souhaitent se développer à l’échelle internationale au cours des quatre prochaines années. Ce pourcentage est plus élevé que pour le reste de la Belgique : en Flandre et à Bruxelles seule une PME sur dix a des projets d’expansion internationale. Les PME wallonnes ciblent surtout les pays européens (47,7%) et nos pays voisins (25,2%). Le manque des profils locaux adaptés constitue néanmoins la pierre d’achoppement principale.
Ces constatations sont les principales conclusions qui ressortent d’une enquête du prestataire de services RH SD Worx, menée auprès de 1004 PME belges. Les PME wallonnes sont déjà très actives à l’étranger. 27,2% d’entre elles sont représentées dans au moins un pays en dehors des frontières belges. 4,5% sont même représentés dans plus de dix pays. En revanche, en Flandre et à Bruxelles, respectivement 23,1% et 23,9% des PME sont représentées à l’étranger.
De plus, plus d’une PME sur cinq (21,1%) prévoit de se développer à l’échelle internationale vers 2023. Sur ce plan, la Wallonie fait mieux que la Flandre, où juste une PME sur dix cherche à internationaliser. 7,5% souhaitent engager du personnel dans le but d’entreprendre cet élargissement international ; 13,6% estiment que l’effectif du personnel actuel sera suffisant.
Presque la moitié (47,7%) des PME wallonnes privilégient les pays européens pour commencer leur expansion. Un quart (25,2%) ciblent nos pays voisins. L’Afrique (16,6%) et l’Asie-Pacifique (8,3%) constituent également des options.
Manque des profils adaptés.
Les plus grandes pierres d’achoppement par rapport à l’expansion internationale sont apparemment le manque des profils locaux adaptés (23,9%) et le manque de clarté de la législation locale par rapport à l’emploi et aux obligations en matière de sécurité sociale (22,3%). Ce sont les obstacles principaux qui découragent une expansion.
Vassilios Skarlidis, Directeur Régional PME de SD Worx confirme : « Il est indispensable de bien guider nos PME par rapport à leurs obstacles : la recherche des profils locaux adaptés et l’application correcte de la règlementation locale et internationale par rapport à l’emploi en matière de sécurité sociale, de droit du travail et de droit fiscal. L’élaboration d’un contrat de travail à l’étranger peut se faire facilement, mais il est nécessaire d’y accorder une attention particulière, qui est également de mise pour la modification du contrat de travail existant. »
Source : pour ses prévisions d’emploi trimestrielles, SD Worx a interrogé pour la 35e fois un nombre représentatif de PME belges sur leurs attentes en matière d’emploi. 1004 entreprises comptant de 1 à 99 travailleurs ont pris part à cette édition de l’enquête. Pour l’ensemble de l’échantillonnage, la marge d’erreur est de 3,0 %. L’enquête a été réalisée par le bureau d’étude WES.