Pourquoi plébisciter un modèle d’organisation qui connaît un taux d’échec proche des 90%?

A lire dans votre Peoplesphere n°208 consacré en grande partie au défi digital et au Cloud HR: notre hypothèse visant à expliquer pourquoi le modèle ‘agile’ propre à la culture des start-ups est-il plébiscité et cité en exemple, notamment sur le plan du management humain, alors qu’il est dans 90% des cas synonyme d’échec entrepreneurial… Un billet d’humeur à découvrir intitulé: « Digital, start-ups, des échecs exemplaires : à qui profite le crime ? »

« Le modèle économique des start-ups laisse bien des cadavres derrière lui. Et pourtant, il est plébiscité à travers le monde pour son caractère innovant, entre autres sur le plan du management humain, et cette fameuse ‘agilité’ qui le définit. Contradiction? Aveuglement? Génie précurseur incompris?

Pourtant, le taux de réussite moyen des start-ups oscille entre 7 et 19% en fonction de leur pays d’origine et de leur secteur d’activités. En clair, 9 start-ups sur 10 meurent dans les cinq premières années de leur existence. Sans crainte, nous sommes prêts à affirmer ici que les erreurs de basique de gestion sont la cause primaire de bien des échecs.

Reste à comprendre pourquoi un modèle aussi peu ‘performant’ est plébiscité par la foule en délire… 

Pour commencer, ne négligeons pas la sympathie générée par l’initiative entrepreneuriale. Nous avons tous envie que les idées à l’origine des start-ups se concrétisent.

Ensuite, les acteurs de la nouvelle économie participent directement à l’émergence des nouvelles formes de travail. Augmentation significative du travail indépendant, formules d’organisation hyper-flexibles, partage des ressources et des compétences… En cela, les expériences, menées au sein d’organisations qui ne sont pas ‘coincées’ dans des traditions ou dans la panade de la concertation sociale, sont indispensables pour aider la pratique RH à trouver de nouveaux paradigmes.

Enfin, la croissance rapide dès le lancement de ces entreprises impressionne. Nous voyons régulièrement des entités passer en quelques mois seulement d’une vingtaine de conquérants à plusieurs centaines d’équipiers partageant le même idéal d’une société nouvelle. 

L’engouement pour ce modèle repose sur autre chose. Il atteste simplement de la modification de notre rapport au temps.

Acceptons que les entrepreneurs de la nouvelle économie ne tiennent plus à laisser un héritage à une famille voire à une communauté. Ils investissent pour optimiser la valeur de revente et donc le montant du ticket de sortie, confiant leur ‘bébé’ définitivement à d’autres.

Sans surprise donc, l’économie des start-ups est paradoxale. Elle veut changer le monde dans sa manière de communiquer et d’interagir, en rapprochant les individus et les groupes pour une fluidité optimale des échanges. Et pour se financer, ces entreprises ont recours aux moyens et… aux débordements des détenteurs du capital qui sont prêts à ‘sacrifier’ des partenaires commerciaux afin d’obtenir le meilleur ‘taux d’intérêt’ pour leur capital mobilisé momentanément. »

Jean-Paul ERHARD

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