Aujourd’hui, près d’un cinquième des Belges (18,7%) se rendent au travail à vélo. Et ils pourraient être bien plus nombreux s’ils pouvaient combiner l’usage du vélo avec celui d’une voiture ou des transports en commun. Pas moins de 62,8% d’entre eux seraient alors en mesure d’utiliser le vélo pour leurs trajets domicile-travail. C’est ce qui ressort d’une enquête commanditée par Lease a Bike et qui a interrogé 1000 Belges.
Il nous aide à conserver la forme et il est durable et économique puisqu’il ne consomme aucun carburant fossile. Les raisons d’utiliser le vélo pour se rendre au travail ne manquent pas. Particulièrement maintenant, alors que nous profitons de conditions météorologiques agréables! De quoi encourager de nombreuses personnes à remplacer (plus souvent) la voiture par le vélo. Aujourd’hui, pourtant, seuls 18,7% des Belges s’inscrivent dans cette réflexion.
La justification la plus fréquemment citée? ‘J’habite trop loin’ (41,7%). Elle est directement suivie par ‘Cela me prendrait trop de temps’ (34,8%). En moyenne, nous habitons à 15 km de notre lieu de travail et nous mettons une demi-heure pour nous y rendre. Si la distance était plus courte, près de deux tiers des Belges (63,8%) indiquent qu’ils utiliseraient (plus souvent) le vélo pour aller au travail. En moyenne, nous ne voulons pas dépasser la barre des 10 km pour aller au boulot.
Top 5: Pourquoi n’allez-vous pas au travail à vélo et ne pourriez pas l’envisager?
- J’habite trop loin (41,7%)
- Cela me prendrait trop de temps (34,8%)
- En Belgique, on a trop souvent du mauvais temps (34,7%)
- Ce n’est pas facile d’amener équipement ou matériel au travail ou/et de le ramener (32,2%)
- Je n’aime pas d’arriver au travail en sueur (30,9%)
Top 5: Quels sont les principaux avantages d’aller au travail à vélo?
- C’est bon pour la santé physique (52%)
- C’est économique (pas besoin de carburant) (45,7%)
- C’est durable / positif pour l’environnement (38,8%)
- C’est bon pour la santé mentale (32,3%)
- On n’est plus coincé dans les embouteillages (24,7%)
Plus de gens à vélo pour aller au travail? C’est possible, en combinaison avec la voiture ou les transports en commun.
Doit-on alors habiter plus près de son lieu de travail, ou aller travailler plus près de chez soi pour pouvoir se déplacer davantage à vélo? Pas nécessairement! Près d’une personne sur trois (30,1%) se trouve déjà dans les conditions souhaitées en termes de distance domicile-lieu de travail. Parallèlement, environ un quart des répondants (24,7%) pourraient parfaitement combiner l’usage de leur bicyclette avec le train, le tram, le bus ou le métro. Et ils sont 22,8% à pouvoir accomplir une partie du trajet en voiture et l’autre à vélo.
Quelles sont les formules d’utilisation du vélo pour aller de votre domicile au travail?
- Uniquement à vélo (30,1%)
- En combinaison avec les transports publics (24,7%)
- En combinaison avec la voiture (22,8%)
- Aucune de ces options n’est possible pour moi (37,2%)
De façon quotidienne, 3,4% des personnes utilisent leur voiture pour se rapprocher à quelques kilomètres de leur lieu de travail. Puis, ils accomplissent le dernier tronçon à vélo. Et ils sont pas moins de 28,9% à envisager de faire de même.
“Près d’un Belge sur cinq se rend déjà au travail à vélo tous les jours. Et il y a encore beaucoup de potentiel pour inciter bien plus de gens à enfourcher leur vélo, s’ils le combinent avec tel ou tel autre moyen de transport, par exemple. Les employeurs peuvent ici jouer un rôle très important en proposant des vélos en leasing aux membres de leur personnel qui habitent plus loin de leur lieu de travail. Chacun peut y gagner: des collaborateurs en meilleure forme physique et plus heureux, moins de pollution et une réduction des factures de carburant,” conclut Jaouad Auragh, General Manager de Lease a Bike.
Source & Méthodologie : enquête en ligne réalisée entre le 25 avril et le 2 mai 2022 par le bureau d’enquête iVOX à la demande de Lease a Bike. 1000 employés belges – représentatifs, en termes de sexe, d’âge, de province et de niveau d’études – ont été interrogés. La marge d’erreur maximale pour 1000 employés belges est de 3,02%.