Avant que l’épidémie de coronavirus ne s’étende au premier trimestre de 2020, la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de la zone G20 avait déjà commencé à ralentir, chutant à 0,6% au quatrième trimestre de 2019, contre 0,8% au trimestre précédent, selon des estimations provisoires. Le ralentissement économique mondial semble amorcé, sans compter l’impact terrible annoncé par la propagation mondiale de l’épidémie.
Le PIB s’est fortement contracté au Japon (de moins 1,8%, suite à l’augmentation en octobre dernier de la taxe sur la consommation). Il s’est aussi contracté en Afrique du Sud (de moins 0,4%), en Italie (de moins 0,3%), et (de moins 0,1%) en France et au Mexique.
La croissance du PIB a ralenti de manière significative au Royaume-Uni (à zéro, après la croissance de 0,5% au trimestre précédent). Elle a ralenti plus modérément dans l’Union européenne (à 0,1%, contre 0,4%), au Canada (à 0,1%, contre 0,3%), en Allemagne (à zéro, contre 0,2%) et, marginalement, (à 0,5%, contre 0,6%) en Australie et au Brésil.
Par ailleurs, la croissance du PIB s’est accélérée fortement en Turquie (à 1,9%, contre 0,8%) et en Corée (à 1,3%, contre 0,4%), et plus modérément en Chine (à 1,5%, contre 1,4%). La croissance a été stable en Indonésie, en Inde et aux États-Unis (à 1,2%, 1,1% et 0,5%, respectivement).
Sur l’ensemble de l’année 2019, la croissance du PIB réel dans la zone G20 a ralenti à 2,9% (contre 3,7% en 2018), la Chine enregistrant la plus forte croissance dans la zone (6,1%) et le Mexique la plus faible (moins 0,1%). La croissance annuelle a également ralenti dans la zone OCDE, à 1,7% en 2019 (contre 2,3% en 2018), l’Irlande enregistrant la plus forte croissance (5,5%) et le Mexique la plus faible (moins 0,1%).
Source: OCDE