La réforme du marché du travail a un but prioritaire: remettre un maximum de personnes en activité.

Dans le cadre de l’élaboration du budget fédéral, le Premier ministre, Alexandre De Croo a prononcé devant les Députés sa déclaration gouvernementale dans laquelle il a détaillé la politique qui sera suivie par le gouvernement. Focalisons nous sur les efforts budgétaires relatifs au marché du travail, soumis à une nouvelle réforme, une de plus.

La RTBF reprend la déclaration du Premier et souligne les éléments figurant sur la table concernant la réforme du marché du travail: « Le retour de la croissance économique devrait rimer avec « emplois nouveaux ». Cet été, la Belgique comptait 172.000 emplois vacants, selon le Premier ministre. Le gouvernement met donc, sur la table, un « paquet de mesures » pour réformer le marché du travail.
Par exemple, un chômeur de longue durée qui optera pour un emploi dans un métier en pénurie conservera pendant trois mois un quart de son allocation de chômage. Il est aussi question d’avantager financièrement les demandeurs d’emploi qui accepteraient d’occuper des emplois dans une autre région. Le gouvernement demandera aussi aux partenaires sociaux d’ancrer davantage le télétravail dans les habitudes des entreprises, pour un meilleur équilibre vie privée-vie professionnelle.
Enfin, la cotisation spéciale de sécurité sociale, instaurée à l’ère du gouvernement Dehaene en 1994, va disparaître. Cette disparition s’intégrera dans une réforme fiscale plus large privilégiant le pouvoir d’achat. »

Le gouvernement s’est par ailleurs attelé à développer une initiative significative en matière de remise au travail des personnes en incapacité:  « Alors que la Belgique devrait, selon le FMI, compter sur une croissance économique de près de 6% cette année et de 3,1% en 2022, Alexander De Croo rappelle que notre pays ne serait pas sorti aussi bien de la crise sans les près de 35 milliards d’euros consacrés par les pouvoirs publics belges pour limiter la casse dans les entreprises et chez les travailleurs pendant la crise. Il faut, dit le Premier ministre, « rester vigilant ». Le gouvernement prévoit de faire un effort budgétaire net de 0,4% du PIB l’an prochain. Alors que l’Europe permet aux pays de l’Union de laisser filer le déficit pour sortir de la crise, la Belgique portera son effort total à 2,4 milliards d’euros. Elle y parviendra en freinant la croissance de certaines dépenses, telles que celles liées à l’incapacité de travail. Il faut, a dit le Premier ministre « regarder ce que chacun est capable de faire » et ne pas s’attacher « aux tâches qu’il n’est pas ou plus capable de réaliser ». Le gouvernement entend responsabiliser les employeurs, les travailleurs, les mutualités et les prescripteurs. »

Enfin, le travail de nuit a également été longuement discuté, en vue notamment de soutenir le développement de l’e-commerce. Toutefois, il apparaît que les partis de la coalition n’ont pas pu atterrir sur ce sujet : « Le travail de nuit a donné lieu lors des négociations à des tensions entre le PS d’une part, qui y est peu favorable, et les partis libéraux d’autre part. A ce stade, ce qu’il nous revient, c’est que rien n’a été décidé à propos du travail de nuit. Le gouvernement va donc postposer cette question et organiser une table ronde afin de demander un avis aux partenaires sociaux. « Si les partenaires sociaux ne donnent pas d’avis, ou si leur avis est partagé avant le 1er mars 2022, le gouvernement prendra position à ce moment-là sur la suite à donner à ce dossier », précise l’accord conclu au sein du gouvernement. Le travail de nuit est donc possible en Belgique, mais une derrière barrière semble empêcher son développement : le sursalaire à payer lors des prestations de nuit. Il y aurait une volonté de démarrer le travail de nuit au-delà de minuit. « Et ça, ce n’est pas un problème de flexibilité, c’est un problème de coût salarial que Comeos veut pouvoir mettre à terre », précise la présidente du Setca, Myriam Delmée, et qui ajoute qu’au-delà du coût il y a beaucoup d’autres questions à se poser liées au commerce en ligne comme notamment comparer les productivités de chaque pays, etc. »

 

Source: RTBF

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