Vivre plus longtemps? Un échantillon de 10.000 Belges se prononce sur la nécessité de repenser le travail, la sécurité sociale et nos modes de vie.

Entre septembre et décembre, 10.000 Belges se sont penchés sur la question de l’allongement de l’espérance de vie, la leur mais aussi celle de leurs enfants et petits-enfants. Car une vie plus longue a des répercussions majeures sur notre société. L’assureur vie NN et le bureau de recherche indépendant Indiville ont interrogé 10.000 Belges au sujet des adaptations nécessaires au sein de notre société pour qu’une vie longue signifie aussi une vie heureuse.

Les analyses font ressortir trois priorités : en résumé, la manière dont nous travaillons, la manière dont notre système de sécurité sociale fonctionne et la manière dont nous structurons notre vie (études, travail, pension) doivent changer. Nous remarquons toutefois que les Belges ne se sentent pas responsables: les Belges laissent aux autres le soin de préparer notre société à une vie plus longue. Ce n’est, d’après eux, pas leur responsabilité.

Autre fait marquant, les jeunes sont les grands absents de cette enquête citoyenne. Malgré de nombreux efforts, ce groupe semble porter peu d’intérêt au sujet, alors que c’est justement cette génération qui pourra profiter des avantages d’une vie plus longue et d’une meilleure préparation à une telle situation. Un problème majeur se dessine si les jeunes ne sont pas disposés à échanger et réfléchir au futur.

Les Belges identifient trois domaines où des adaptations doivent avoir lieu. D’après eux, il s’agit surtout de la manière dont nous travaillons, la sécurité sociale et la manière dont nous structurons notre vie.

· La manière dont nous travaillons doit changer. 68 % des Belges recherchent activement des solutions pour réduire le stress et 54 % se sentent souvent, voire toujours, épuisés à la fin de la journée. Cela signifie qu’aujourd’hui seuls 12 % des Belges affirment exercer un métier qu’ils pourraient encore exercer sans difficulté jusqu’à l’âge de 70 ans. Le changement est nécessaire. Le point positif est que 67 % sont ouverts à un changement de carrière en profondeur.

· La sécurité sociale doit évoluer. Mais comment peut-elle changer quand l’âge de la pension des Belges n’évolue pas lui-même ? La moitié des Belges estiment qu’ils ont suffisamment travaillé à l’âge de 61 ans1 et trouvent que l’âge (bientôt) légal de la pension n’est ‘acceptable’ que si… nous sommes assurés de vivre jusqu’à 100 ans. Si nous voulons adapter notre sécurité sociale à l’évolution actuelle de la société, nous devrons envisager différemment le travail et la retraite.

· La manière dont nous structurons notre vie doit changer. C’est ce que pensent les Belges, mais est-ce réaliste ? En moyenne, les Belges souhaitent passer 16 % de leur temps à étudier, 33 % à travailler, 21 % à s’occuper de leur(s) enfant(s) et famille et 30 % à se détendre ou être à la retraite. Gagner suffisamment d’argent sur 33 % du temps afin de pouvoir financer les 66 % du temps restant et pouvoir vivre confortablement, ce n’est pas réaliste. Ce n’est pas tenable.

Chaque Belge peut se préparer individuellement à une vie plus longue. NN propose un outil permettant de calculer si nous sommes prêts à vivre plus longtemps. Le test ‘Vivre plus longtemps’ calcule dans quelle mesure chacun d’entre nous est prêt ou préparé à une vie longue et heureuse et fait également la comparaison avec nos pairs. Plus de 50 conseils ont été formulés pour aider chaque Belge dans sa préparation personnelle. En moyenne, les Belges obtiennent un score de 57 sur 100.

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