Les trois quarts des entreprises opérant à l’échelle internationale sont fermement engagées dans la numérisation du lieu de travail. Toutefois, près de la moitié d’entre elles ont encore du chemin à parcourir pour intégrer leurs différents systèmes de ressources humaines les uns aux autres. Cela pourrait également expliquer pourquoi quatre travailleurs sur dix ont du mal à suivre les différentes avancées technologiques. Dans les entreprises belges, les chiffres sont similaires : quatre travailleurs sur dix déclarent également ne pas toujours être au courant.
Les entreprises actives au niveau international prennent les devants
Selon l’étude menée par SD Worx, 73 % des entreprises belges actives à l’international s’engagent à optimiser la numérisation sur le lieu de travail, tout comme 65 % des entreprises belges actives au niveau local. Les priorités des employeurs belges diffèrent quelque peu.
Pour l’ensemble des pays, la priorité est la formation des travailleurs aux compétences numériques ; chez les employeurs belges, elle figure dans le trio de tête.
Nécessité d’intégrer les outils RH
Il est nécessaire d’intégrer davantage les différentes applications dans l’ensemble du processus de numérisation afin d’en tirer tous les avantages. Par exemple, 40 % des travailleurs d’entreprises belges actives au niveau international indiquent qu’il n’est pas évident de garder une vue d’ensemble des applications numériques. Un peu moins de la moitié (46 %) de ces entreprises parlent d’une intégration élevée à complète de leurs systèmes RH. Parmi les entreprises belges actives localement, ce chiffre est nettement inférieur, avec un quart (24 %). Deux fois plus d’entreprises belges actives au niveau international y travaillent déjà concrètement. Quoi qu’il en soit, il y a encore du travail à faire.
« Il est important de rester au courant des dernières technologies. Néanmois, les chiffres montrent également que tous les outils doivent être intégrés de manière conviviale et centralisée », explique Tom Wouters, Chief Products Officer chez SD Worx. « Ce n’est que lorsque les applications sont entièrement intégrées les unes aux autres qu’elles peuvent fonctionner en harmonie. Vous pouvez alors les rendre toutes accessibles via une application mobile, de sorte que, en tant que travailleur ou professionnel des RH, vous avez toutes vos transactions RH ensemble. Cela vous permet d’échanger d es données, ce qui ajoute de la valeur avec notamment des rapports qui fournissent des informations intéressantes. »
Les entreprises internationales investissent davantage dans les outils de gestion des salaires
Si les organisations internationales et locales s’accordent sur l’importance de l’intégration des systèmes pour, entre autres, améliorer le reporting et l’analyse, il reste encore un long chemin à parcourir pour mettre en place les outils adéquats. Par exemple, un peu moins de quatre entreprises locales belges sur dix (37 %) ont mis en place des systèmes qui permettent un reporting fluide des données salariales. Parmi les entreprises belges opérant au niveau international, ce chiffre est de 61 %. En ce qui concerne l’intégration des systèmes, 56 % des entreprises belges internationales disposent d’une plateforme où les données salariales sont regroupées avec les données des systèmes de ressources humaines. Parmi les entreprises belges locales, ce chiffre n’est que de 28 %.
« Avec plus de 60 000 travailleurs dans le monde, la pression est forte pour organiser nos salaires de manière adéquate et conformément aux exigences locales », explique Frank Heuts, General Manager Human Resources chez Komatsu Europe International. « En outre, de nombreux travailleurs travaillent en Europe dans un pays qui n’est pas leur pays d’origine. Cela nécessite des connaissances spécialisées sur les réglementations locales en matière de paie, d’une part, et sur la paie internationale en général, d’autre part. En tant qu’acteur international, il est donc important d’avoir une vue d’ensemble. L’intégration harmonieuse de nos systèmes est l’une de nos priorités. »
Source : étude menée par le fournisseur européen de services RH SD Worx auprès de 4 833 employeurs et 16 011 travailleurs dans 16 pays européens.