À l’approche des entretiens annuels, l’excitation monte chez les salariés: 42% d’entre eux s’attendent à recevoir une prime sur objectif à la fin du mois. C’est ce qui ressort d’une récente enquête sur les salaires réalisée par le cabinet de recrutement international Robert Walters.
Les salariés n’hésitent pas à faire part du montant de la prime sur objectif qu’ils souhaitent obtenir. Un salarié sur trois espère une prime comprise entre 11 et 20 % du salaire annuel brut, tandis que 11 % considèrent qu’une prime de plus de 20 % est appropriée.
« Ces attentes jouent également un rôle dans les exigences des candidats à l’emploi. Pour 56 % des salariés interrogés, le système de bonus proposé est un facteur déterminant dans l’acceptation d’un nouvel emploi », explique Özlem Simsek, managing director chez Robert Walters.
Les systèmes de bonus en hausse
Les employeurs manifestent également un intérêt croissant pour les systèmes de bonus. Au cours des 18 derniers mois, un quart des salariés ont vu des systèmes de bonus ajoutés à leur ensemble d’avantages extra-légaux. Actuellement, plus de la moitié (55%) des employeurs interrogés accordent des primes sur objectif à leur personnel.
« Cette tendance devrait s’enraciner en 2024 », prédit Özlem. « Notre étude montre que 43% des employeurs sont enclins à accorder des primes sur objectif aux juniors, tandis que 58% prévoient de le faire pour les professionnels de niveau intermédiaire et exécutif. »
» Avec un taux de chômage historiquement bas en Belgique, trouver et retenir les talents devient extrêmement difficile pour les organisations. La rétention des talents est en tête de l’agenda RH pour 2024. L’attribution de primes sur objectif s’avère être une stratégie efficace pour montrer son appréciation et maintenir la satisfaction au travail à un niveau élevé », conclut Özlem.
Source: Robert Walters