Les travailleurs satisfaits de leur équilibre entre vie privée et vie professionnelle et l’enregistrement du temps de travail y contribue.

Votre employeur attend de vous que vous comptabilisiez vos heures de travail: huit Belges sur dix sont convaincus de ce principe. Près de la moitié des travailleurs belges enregistrent effectivement leurs heures de travail dans un système de pointage. Selon une enquête internationale menée par le prestataire de services RH européen SD Worx, plus de quatre utilisateurs sur dix sont convaincus qu’il s’agit d’un outil essentiel pour mieux organiser et planifier les tâches (49 %), mais aussi d’un outil permettant de signaler qu’il faut ralentir le rythme (42%) et éviter les heures supplémentaires.

Qu’il s’agisse de tâches exécutives, de réunions internes, de consultations ou de brainstormings, près de la moitié (47%) des travailleurs belges enregistrent également leurs activités via un outil logiciel. C’est ce qui ressort d’une récente étude menée par SD Worx auprès de plus de 5 000 entreprises et 18 000 travailleurs de 18 pays européens. C’est surtout dans des pays comme la Slovénie (83%), l’Autriche (74%), l’Espagne (69%) et l’Allemagne (67%) que les travailleurs utilisent de tels outils. La Belgique se situe plutôt en queue de peloton ; seuls la France (38%), les Pays-Bas (43%), le Royaume-Uni et le Danemark (45% chacun) l’utilisent moins.

Pour quatre travailleurs sur dix, l’enregistrement du temps contribue à un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée

Pour ceux qui utilisent ces systèmes, les avantages sont évidents. La moitié des Belges (49 %) sont convaincus qu’il s’agit d’un outil important pour mieux organiser et planifier les tâches. Plus de quatre Belges sur dix (42%) sont convaincus de son rôle de signal : l’enregistrement du temps leur permet de savoir dans quelles situations ils travaillent trop et de prendre du temps pour se reposer. Pour quatre utilisateurs belges sur dix (38%), un outil d’enregistrement du temps contribue à un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée. En Roumanie (61%), en Pologne (56%) et au Royaume-Uni (48%), les travailleurs en sont les plus convaincus. En outre, 37% indiquent que l’enregistrement du temps leur donne également un aperçu de leur efficacité et de leur productivité au travail.

Plus de la moitié des Belges sont satisfaits de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée

Avec 54% de Belges satisfaits, nous sommes toujours en tête. En d’autres termes, plus de la moitié des Belges sont satisfaits de leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. 17% ne sont pas satisfaits. Trois fois plus de Belges sont donc satisfaits que mécontents. C’est aux Pays-Bas et en Pologne que le nombre de personnes insatisfaites est le plus faible (14%). Cette année, c’est au Danemark, aux Pays-Bas et en Roumanie que le taux de satisfaction est le plus élevé (58%). Le score de satisfaction le plus bas se trouve en Italie avec 42%.

« Beaucoup d’entre nous attendent avec impatience les mois d’été, qui sont souvent synonymes de vacances. Mais même pendant l’année, il est parfois nécessaire de ralentir un peu. L’enregistrement du temps permet de prendre conscience de la manière dont on occupe nos heures, surtout si l’on fait de temps en temps des heures supplémentaires. Ce système aide à travailler efficacement, à savoir ce qui a déjà été fait et à modifier les priorités ou les charges de travail au sein d’une équipe. Il peut aider à trouver un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée, ainsi qu’à rechercher une plus grande flexibilité. En Belgique, par exemple, vous avez besoin d’un suivi du temps pour les horaires variables (commencer et arrêter plus tôt ou plus tard dans la journée) », déclare Bruce Fecheyr-Lippens, chief people officer chez SD Worx.

La moitié des travailleurs belges font encore régulièrement des heures supplémentaires

L’enquête montre néanmoins que cinq travailleurs belges sur dix effectuent régulièrement des heures supplémentaires. Sur ce point également, nous ne sommes pas les seuls en Europe. Les deux raisons les plus fréquentes sont : répondre à des événements imprévus nécessitant un effort supplémentaire (35%) ou une charge de travail élevée (34%). Le manque de personnel ou de ressources (29%) est la troisième raison la plus fréquente. Un quart (26%) admet être perfectionniste et faire des heures supplémentaires et un sur cinq est parfois tellement passionné par son travail qu’il en perd la notion du temps (19%). Le respect de délais serrés ou la volonté de fournir le meilleur service (23%) peuvent également être une raison de faire des heures supplémentaires. Un sur dix (11%) le fait pour obtenir un revenu supplémentaire.

 

Source : SD Worx 2024

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