Interrogés quant aux moyens d’améliorer la compétitivité de nos entreprises, 200 CFO et directeurs financiers belges mettent en avant les coûts liés au facteur humain. Pour 70% d’entre eux, la flexibilité du marché de l’emploi représente le principal facteur de croissance.
Une étude indépendante, menée à la demande du cabinet de recrutement Robert Half, met en avant les principaux facteurs de compétitivité pour les entreprises : un marché de l’emploi plus flexible (71 %), des cotisations de sécurité sociale réduites (61 %) et une limitation de l’indexation automatique de salaires (45 %).
Les CFO flamands plus revendicatifs.
Les entreprises du nord du pays mettent davantage en avant le besoin de flexibilité. 84 % des CFO flamands souhaitent ainsi plus de flexibilité sur le marché de l’emploi. C’est clairement plus qu’à Bruxelles (67 %) ou en Wallonie (62 %). « Une plus grande flexibilité présente des avantages pour l’employeur comme pour l’employé. Les entreprises peuvent plus rapidement s’adapter aux changements, aux périodes plus chargées ou aux besoins temporaires. Les travailleurs bénéficient à leur tour de plus de flexibilité dans la manière de structurer leur travail et leurs périodes d’activité » résument les promoteurs de l’enquête.
Avec la nouvelle loi concernant le ‘travail maniable et faisable’, le gouvernement fédéral tente de flexibiliser le marché de l’emploi. L’an dernier, 200 directeurs RH avaient déjà indiqué que les entreprises belges demandaient avant tout des mesures relatives à la flexibilité. Les propositions en matière de flexibilité de la semaine de travail (57 %), l’épargne des jours de repos et de vacances (54 %) ainsi que le télétravail (38 %) étaient alors mis en exergue.