Une étude menée par l’institut Harris Interactive auprès de 4000 personnes dans huit villes européennes dont Bruxelles, analyse les habitudes et aspirations des européens en matière de mobilité.
Elle révèle que 85% des Bruxellois pensent que leur ville souffre fortement de la congestion et de la pollution automobile. En conséquence, les Bruxellois soutiennent massivement les politiques qui contribuent à en réduire le nombre avec 84% d’entre eux estimant que cela améliorerait significativement leur qualité de vie.
A l’occasion de la Semaine européenne de la mobilité qui débute le 16 septembre, Drivy by Getaround, plateforme européenne d’autopartage, dévoile les résultats d’une étude exclusive menée par Harris Interactive sur les habitudes de mobilité des bruxellois. Cette étude porte notamment sur la perception qu’ont les bruxellois de la place de la voiture dans leur ville et sur les mesures attendues des élus locaux pour améliorer leur mobilité et leur qualité de vie.
L’autopartage est considéré par les bruxellois comme une solution clé pour remplacer la voiture individuelle et ainsi réduire le nombre de voitures à Bruxelles. C’est pourquoi 79% d’entre eux incitent leurs élus locaux à en soutenir le développement sur le territoire.
Incontestablement, les résultats montrent que les bruxellois sont de moins en moins convaincus par la nécessité d’utiliser une voiture en ville : seuls 46% d’entre eux pensent que c’est un moyen de transport pratique pour se déplacer à Bruxelles et plus de 57% d’entre eux n’utilisent leur voiture qu’une fois par semaine ou moins. Parallèlement, l’impact environnemental de l’utilisation de la voiture dans Bruxelles est unanimement critiqué : non seulement 85% des citadins bruxellois déclarent que leur ville souffre fortement de la congestion et de la pollution, mais 84% d’entre eux pensent également que la diminution du nombre de voitures dans leur ville améliorerait significativement leur qualité de vie.
Cette étude met aussi en lumière une tendance inédite à Bruxelles : plus de 30% des habitants déclarent être prêts à se débarrasser de leur voiture, si de meilleures alternatives leurs étaient proposées. Parmi ces alternatives, l’autopartage apparaît comme le 2ème service le plus à même de les en convaincre, juste derrière les transports en commun. En conséquence, près de 8 bruxellois sur 10 souhaiteraient avoir plus de services d’autopartage disponibles dans leur quartier.
Par ailleurs, moins de la moitié des habitants de Bruxelles est satisfaite des mesures prises par les élus bruxellois pour lutter contre la congestion automobile. Ils en attendent plus de la part de leurs élus et demandent, pour 79% d’entre eux, à ce qu’ils soutiennent plus activement le développement de l’autopartage dans leur ville.
Interrogés sur leur perception de l’utilisation de l’espace public qui serait libéré si le développement de l’autopartage était accéléré, les bruxellois souhaitent avant tout que soient créés plus d’espaces naturels et verts (89%), de zones piétonnes (79%) et davantage de voies de circulation réservées aux transports publics et partagés comme le covoiturage et l’autopartage (72%).
« Les résultats de cette étude prouvent clairement que l’ère de la voiture individuelle est à son point de bascule», analyse Paulin Dementhon, fondateur et CEO de Drivy by Getaround Europe. « Les citadins perçoivent de plus en plus les voitures particulières et les véhicules inutilisés comme responsables de la congestion et de la pollution urbaine, et sont de plus en plus conscients qu’elles ont un impact très négatif sur leur qualité de vie ».
Label Solar Impulse
Par ailleurs, Drivy by Getaround est très heureux d’annoncer que l’entreprise s’est vu décerner le label de solution efficace Solar Impulse à la suite d’une évaluation menée par des experts indépendants de ses technologies, de sa contribution socio-économique, et de son impact écologique. Ce label regroupe les 1000 solutions les plus prometteuses développées à travers le monde pour protéger l’environnement et vise à encourager les décideurs à adopter des objectifs environnementaux et des politiques énergétiques beaucoup plus ambitieux.