Le 1er mai est une journée spéciale pour la FGTB. Face aux mesures de confinement, l’organisation syndicale veut innover. Elle lance un 1er mai entièrement digital et invite les travailleurs et les citoyens à la rejoindre « Place de la Solidarité ». Un espace digital spécialement créé pour le 1er mai. 

Le syndicat veut des travailleurs respectueux du confinement néanmoins engagés: « Le 1er mai est une journée spéciale pour le monde du travail. Ce jour où les travailleuses et travailleurs du monde entier s’unissent et réclament à l’unisson l’amélioration de leurs conditions de travail et de rémunération. Ce jour où les travailleurs se souviennent et commémorent les combats de leurs prédécesseurs qui, parfois au péril de leur vie, se sont battus pour conquérir de nouveaux droits sociaux. On pensera principalement à l’obtention de la journée des 8h, du repos dominical, ou encore des premiers congés payés et caisses d’assurance-maladie. Cette année, la fête des travailleurs sera perturbée par la pandémie COVID-19que nous subissons actuellement. Alors que traditionnellement le 1er mai c’est la Fête du Travail, cette année, les choses seront différentes. Le 1er mai sera aussi la Fête de la Solidarité. Alors la FGTB innove et crée un espace digital entièrement dédié au 1er mai, la Place de la Solidarité. »

Les citoyens et les travailleurs pourront y déposer leur photo afin de compléter la plus grande chaîne humaine digitale, la chaîne de la Solidarité.

Pour Robert Vertenueil, Président de la FGTB, « ce 1er mai ne sera pas une fête, mais il doit être synonyme d’espoir. Cette journée doit être un tournant majeur. Depuis les premiers jours de la crise, je vois des citoyens et des citoyennes poser des actes de solidarité pour pallier aux carences politiques. Ce 1er mai, nous voulons envoyer un message très clair aux forces politiques qui gèrent la crise. Les travailleurs comptent ! ».

La FGTB compte également proposer sa vision du monde de demain: « En effet, la crise du coronavirus aura mis en lumière toutes les failles et lacunes d’un système économique dépassé et à bout de souffle. Il est impératif que les hommes et femmes politiques comprennent que le monde a changé et qu’il est plus que nécessaire de repenser nos modes de production, nos modes de consommation, nos relations de travail, en un mot, notre mode de vie ! »

« Le monde de l’égoïsme et du profit à tout va est mort. Le monde de la solidarité et du partage socialement juste des richesses doit maintenant éclore ! », conclut Robert Vertenueil.

Source: FGTB