Le report massif des jours de congés promet une deuxième partie d’année compliquée pour bon nombre d’entreprises.

Le chômage temporaire pour force majeure a été activé de façon massive par les employeurs, en particulier en avril où 42 % des heures qui auraient dû être prestées ont été chômées, en ce qui concerne les clients du secrétariat social de l’UCM. Les employeurs n’ont pas remplacé les salariés par des travailleurs de statuts différents. Durant le congé de Pâques, la « consommation » des jours de vacances annuelles a atteint 48 % de la normale. En d’autres termes, une boule de neige de congés à prendre grossit depuis le début du confinement.

Le Secrétariat social UCM a fait le relevé de l’utilisation du chômage force majeure par les PME francophones clientes. Par rapport aux heures à prester, 33 % ont été chômées en mars, 42 % en avril et 24 % en mai. Le chiffre de mars est évidemment influencé par le fait que le confinement a commencé le 14 du mois.
Il apparaît donc clairement une nette reprise en mai, mais une reprise relative. Il reste 24% d’heures chômées, c’est énorme. Le mois dernier, 55% des employeurs (89% dans l’horeca) ont encore activé le chômage force majeure, au moins partiellement.

Il n’y a pas eu de remplacement des salariés mis au chômage. On sait que le volume de travail en intérim a chuté de quelque 50% en deux mois. L’emploi des occasionnels dans l’horeca a diminué de 97%, celui des étudiants de 53%.

Les salariés mis au chômage ne vont évidemment pas piocher dans leur réserve de jours de vacances annuelles. Sur les deux semaines du congé de Pâques, les employeurs UCM en ont déclaré 52% de moins que l’année dernière.
En d’autres termes, les compteurs ne tournent pas. Beaucoup d’ouvriers et d’employés, à la reprise du travail, se retrouvent avec un nombre plus élevé que d’habitude de jours de vacances à prendre avant la fin de l’année.
C’est une situation embarrassante pour les entreprises, qui ont besoin de mettre les bouchées doubles d’ici la fin de l’année pour récupérer une partie des pertes du confinement et éviter autant que possible les licenciements. UCM soulèvera la question à la concertation sociale fédérale et espère que des solutions pourront être trouvées qui respectent à la fois les droits des salariés et les nécessités des entreprises.

Source: UCM

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