Mesurer, c’est savoir. C’est sous cet adage et dans le cadre de la structure fédérale de crise et au début de la crise sanitaire, que la cellule socio-économique (ECOSOC), composée de représentants des cellules politiques concernées et des administrations compétentes, a pris l’initiative de créer un groupe de travail sur l’impact social (COVID-19) chargé de suivre l’impact sur la protection sociale, l’emploi et le marché du travail à l’aide de données actualisées.
Ce groupe de travail est composé d’un réseau d’experts du SPF Sécurité sociale, du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale, du SPP Intégration sociale et de représentants des Institutions publiques de sécurité sociale (IPSS), de Sigedis, de Statbel, de la Banque nationale et du Bureau fédéral du Plan.
Elaborer des politiques sur mesure
Cartographier l’impact socio-économique de la crise COVID-19 avec des données récentes est un défi.
Grâce à la coopération constructive de tous ces différents partenaires, chacun disposant de ses propres connaissances et expertises, le potentiel des données administratives disponibles est mieux exploité dans des circonstances exceptionnelles. « En rendant les données sur l’impact social largement disponibles, nous disposons d’un bon outil pour aligner la politique sociale. Mesurer, c’est savoir, cela s’applique certainement ici », déclare le ministre de la santé et des affaires sociales De Block.
Un rapport complet des dernières données identifie les défis à court et à long terme de la politique sociale, tandis qu’un rapport d’analyse hebdomadaire actualisé permet une évaluation rapide des mesures déjà prises et une simulation de l’impact de toute nouvelle mesure.
De cette manière, les différents responsables politiques peuvent faire des choix éclairés et formuler des propositions appropriées, en tenant compte des conséquences sociales spécifiques pour, entre autres, les groupes cibles vulnérables. Nathalie Muylle, ministre du Travail : « En rassemblant les données des différents services, nous pouvons obtenir très rapidement des informations solides et fiables, y compris pour des groupes spécifiques. Cela nous permet de réagir rapidement et de prendre les bonnes décisions pour prévenir les problèmes sociaux et économiques à long terme ».
L’ouverture de ce suivi à un public plus large sur base de données en constante évolution, qui ne sont généralement pas disponibles, contribue à une plus large diffusion des connaissances sur l’impact socio-économique concret de la crise COVID-19, tout en garantissant l’accessibilité à d’autres acteurs intéressés.
Enfin, l’approche adoptée démontre la valeur ajoutée d’une coopération coordonnée et tournée vers l’avenir pour l’organisation d’une protection sociale durable.