Selon une enquête Regus, 42% des employés belges sont davantage productifs après un changement d’environnement professionnel
Et manifestement, les employeurs sont en train de prendre conscience de ce bénéfice potentiel pour leurs organisations.
Plus de 4 répondants belges sur 10 (42% contre 53% au niveau mondial) travaillent mieux lorsqu’ils sont dans un autre cadre que celui du siège de leur employeur. Plus de 23.000 employés – dont près de 200 Belges – issus de 100 pays différents, ont été interrogés.
Les conclusions de l’enquête semblent valider la pertinence de plus en plus reconnue de repenser la diversité des lieux de travail. Elles indiquent en effet que « travailler depuis un lieu alternatif – ni à la maison ni au bureau – situé près de son domicile devient de plus en plus populaire. Ces lieux offrent un changement agréable où les employés peuvent plus facilement se concentrer sur leur travail (53% pour la Belgique contre 56% au niveau mondial). Ces lieux alternatifs leur permettent de gagner du temps au niveau des trajets (55% en Belgique comme au niveau mondial), temps qu’ils peuvent donc consacrer davantage à leur famille ou leurs amis (45% contre 46% au niveau mondial). »
Les employeurs semblent de moins en moins réticents à intégrer cette forme de mobilité dans leurs pratiques, dans certaines limites : « 47% des employeurs belges (contre 35% au niveau mondial) se déclarent prêts à laisser leurs employés travailler 1 à 2 jours par semaine depuis un autre lieu que le siège officiel de l’entreprise. 6% (contre 11% au niveau mondial) donneraient l’autorisation à leur personnel de travailler à distance durant toute la semaine. »
Méthodologie – Plus de 23.000 professionnels issus de plus de 100 pays – dont près de 200 Belges – ont été interrogés en ligne en septembre 2016. Ces contacts proviennent de la base de données internationale de Regus, qui comprend plus d’un million de professionnels. Ils constituent un échantillon représentatif de dirigeants et de propriétaires d’entreprises du monde entier. L’étude a été conduite par l’organisme indépendant MindMetre.