Première micro-vague de chaleur et déjà le retour des interrogations quant à la température maximale pour mener nos activités professionnelles dans des conditions acceptables… Petit rappel des règlements d’application en la matière. Car nous devrons certainement faire face à l’avenir à des températures de plus en plus éprouvantes dans nos contrées.

Le secrétariat social Acerta, par la voix de son département juridique reprend l’article 148 demies 2.4 du Règlement Général de la Protection au Travail. Inge Verdonck précise donc : « Quand parle-t-on de températures élevées ? Les températures au-delà desquelles l’employeur doit prendre des mesures varient en fonction de la nature du travail effectué. Ces températures sont mesurées sur le lieu du travail à l’aide d’un thermomètre globe humide. La température mesurée sera toujours inférieure de quelques degrés que celle mesurée avec un thermomètre classique.
Pour un travail dit ‘léger’ (environ 150 kcal/heure), la température maximale est de 30° Celsius. Pour un travail semi-léger (environ 250 kcal/heure); elle est de 26,7 °C. Et enfin, pour un travail lourd (environ 350 kcal/heure), elle est de 25°. »

Rentrer chez soi ?

Quelles mesures faut-il prendre en cas de dépassement des températures maximales ? « Ce n’est pas parce qu’il fait chaud que le travailleur est dispensé de travailler. Par contre, si la température réelle sur le lieu de travail est supérieure à la température mentionnée ci-dessus, des mesures doivent être prises. Le médecin du travail détermine quelles sont mesures concrètes à prendre : protéger les travailleurs exposés aux rayons solaires directs, à l’aide de volets, de stores ou de doubles rideaux etc. ; fournir des boissons fraîches aux travailleurs ; prévoir, dans les 48 heures de l’aération artificielle sur le lieu de travail…
Si la chaleur persiste plus de 48 heures, introduire un régime de présence limitée et des temps de repos. »