Chômage temporaire pendant la deuxième vague de coronavirus : 14,4% des travailleurs restent concernés.

Lors du pic de la deuxième vague de coronavirus (novembre-décembre 2020), 60 % de travailleurs belges en moins ont été confrontés au chômage temporaire que lors du pic de la première vague. En décembre 2020, ce sont en moyenne 0,82 jours de travail qui n’ont pas été prestés en raison du chômage temporaire, par rapport à 4,4 en avril. Cette baisse du chômage temporaire s’explique en grande partie par les nombreux jours de congé pris lors des derniers mois de l’année. Selon Acerta, notre économie se remettait aussi doucement des lourdes conséquences du premier confinement.

Lors de la première vague de coronavirus, plus d’un tiers des travailleurs belges (36 %) ont été concernés par le chômage temporaire. Les ouvriers (56,4 %) ont alors été davantage touchés que les employés (35 %) et les cadres (21,5 %).

La situation a été bien différente lors de la deuxième vague de coronavirus : le pourcentage de travailleurs ayant passé un ou plusieurs jour(s) au chômage temporaire est tombé à 14,4 % pour la période novembre-décembre. Il s’agit d’une diminution de pas moins de 60 % par rapport à la période mars-mai 2020. La baisse la plus importante s’observe dans le groupe qui avait déjà été le plus épargné lors de la première vague, à savoir les cadres et membres de direction. Le chiffre concernant le groupe le plus touché, les ouvriers, a fortement baissé également : -58 %. Moins d’un ouvrier sur quatre (23,5%) a passé au moins un jour au chômage temporaire ces derniers mois.

En novembre 2020, les travailleurs belges ont passé en moyenne 1,22 jours au chômage temporaire. La moyenne de décembre s’élevait à 0,82 jours. La différence avec la première vague est importante. En effet, en mars, les travailleurs avaient passé en moyenne 1,93 jours au chômage temporaire, 4,4 en avril et 2,36 en mai.

Amandine Boseret, conseillère juridique chez Acerta explique : « En novembre et en décembre, bon nombre de travailleurs ont pris leurs jours de vacances restants. Ce pic de jours de vacances explique certainement la baisse du chômage temporaire que l’on remarque en novembre et décembre. Une autre explication possible est aussi que notre situation économique s’est améliorée fin 2020. Le confinement a été moins strict et plus d’entreprises ont pu rester ouvertes. Par conséquent, leur personnel a pu retourner travailler. »

 

Source : Acerta – Les données recueillies sont basées sur un échantillon représentatif des données réelles de travailleurs en service auprès de plus de 40.000 employeurs issus du secteur privé, auquel appartiennent aussi bien des PME que des grandes entreprises.

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