Concertation sociale? Le DRH d’Air France agressé par les salariés

Corrigeons d’emblée! Ce n’est pas de la concertation sociale. Ce n’en est plus en tout cas. La direction d’Air France (en l’occurence son DRH ainsi que le directeur d’Air France Orly) ont été agressés par des salariés ce lundi, suite à la confirmation du nombre d’emplois menacés par le plan de restructuration du groupe.

Comme le rapporte le Huffington Post, voilà de quoi s’interroger sur la pertinence d’investir dans le dialogue social dans nos organisations. Le site d’information révèle en effet, photos à l’appui.

« L’image est surréaliste. Xavier Broseta, DRH d’Air France, a été physiquement agressé par des salariés en colère ce lundi 5 octobre, alors que la direction a annoncé ce jour que 2.900 postes étaient menacés par le plan de restructuration prévu par la compagnie. Le même sort a été réservé au directeur d’Air France Orly Pierre Plissonnier, également violemment pris à partie par des salariés. La direction d’Air France a « condamné fermement les violences physiques » qui ont eu lieu lors d’un comité central d’entreprise, interrompu par l’intrusion de salariés. « Une plainte sera déposée pour violences aggravées », a indiqué la direction dans un communiqué transmis à l’AFP. Le directeur des ressources humaines « a manqué de se faire lyncher » et a dû quitter la salle en « escaladant des barrières pour se sauver », selon un délégué CGT.  

Ces violences physiques sont « inacceptables » et méritent des sanctions a déclaré Alain Vidalies, le secrétaire d’État chargé des Transports. Le premier ministre Manuel Valls s’est également dit « scandalisé » par les violences lors du CCE , et a tenu à apporter « tout son soutien » à la direction.

Le comité central d’entreprise (CCE) d’Air France, ne reprendra pas ce lundi, ont indiqué à l’AFP plusieurs sources syndicales. Contactée, la direction n’a pas souhaité commenter cette information. Plusieurs centaines de salariés ont fait irruption dans la salle où se tenait le CCE, au moment où la direction confirmait un plan de restructuration menaçant 2.900 postes. Le directeur des ressources humaines Xavier Broseta a notamment été pris à partie dans la cohue. « On ne voulait pas que le CCE soit envahi », a réagi auprès de l’AFP Mehdi Kemoune (CGT), affirmant être intervenu pour tenter de protéger Xavier Broseta. »

Source : Huffington Post

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