Malgré un contexte et une confiance actuels morose, l’indice de confiance dans le marché de l’emploi pour les 12 mois à venir est en hausse chez les femmes et les jeunes travailleurs selon l’étude annuelle de Michael Page. Cependant, moins d’un travailleur sur deux estime que son équilibre vie privée- vie professionnelle sera meilleur au cours de l’année à venir.

Si la perception des candidats concernant la situation économique et la situation du marché de l’emploi est fondamentalement négative, ceux-ci s’attendent à une nette amélioration dans un avenir proche.

« La situation géopolitique globale, les derniers effets de l’inflation et la peur d’une résurgence de la crise énergétique à l’approche de l’hiver ont affecté l’indice de confiance des candidats. Cependant, ces derniers ont affirmé s’attendre à des perspectives plus optimistes concernant leur situation professionnelle, même si l’équilibre vie privée/ vie professionnelle surgit comme principale inquiétude, avec pour cause notamment le retour du travail en présentiel et ses désavantages – temps de transport, stress… » explique Gregory Renardy, Managing Director de Michael Page.

Les travailleurs avec plus d’expérience craignent une baisse de l’équilibre vie privée/ vie professionnelle

La préoccupation principale des candidats est l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée selon l’étude annuelle menée par Michael Page sur l’état de la confiance des candidats à l’emploi dans leurs perspectives d’avenir.
Moins d’un candidat sur deux (48,3%) s’attend à bénéficier d’un meilleur équilibre vie privée- vie professionnelle. C’est particulièrement le cas pour les candidats entre 30 et 49 ans, parmi lesquels seuls 49,1% estiment pouvoir bénéficier d’un meilleur équilibre. Ce pourcentage descend à 39,1% pour les candidats de plus de 50 ans. En revanche, les candidats de moins de 30 ans sont, eux, un peu plus optimistes (57,9%).
Ces inquiétudes sont cependant à mettre en balance avec les résultats liés à d’autres sujets couverts par l’étude de Michael Page. Par exemple, le développement de compétence est un domaine pour lequel les candidats sont très majoritairement (73,1%) sereins pour l’avenir. Les responsabilités (59,6%) et les chances de promotion (57,6%) suscitent également l’enthousiasme d’une majorité de candidats.

Une confiance retrouvée

La conjoncture actuelle semble assez pessimiste pour les candidats. Moins d’un candidat sur deux (49,9%) qualifie de “bon” le marché de l’emploi. La situation économique, marquée par l’inflation, génère la satisfaction d’à peine 51,2% des candidats. Malgré cela, l’indice général de confiance de Michael Page augmente parmi les candidats sondés. 52,7% des candidats se montrent dans l’ensemble confiants pour leur avenir professionnel.

Depuis la création de l’étude en 2016, l’indice de confiance n’est descendu sous les 50% qu’en 2020 et 2021, lorsque les perspectives semblaient entravées par la pandémie. Après une première augmentation qui a ramené l’indice au-dessus des 50% en 2022, le taux se stabilise en 2023.

« La route vers le succès professionnel est parsemée d’obstacles, mais la confiance persistante des candidats, même au cœur des tempêtes économiques, est la clé qui leur ouvre les portes de l’opportunité. Cette stabilisation est due à une reprise de l’économie globale, balancée par les conflits géopolitiques et l’inflation qui ont eu des répercussions auprès de nombreux employeurs. Nous ne nous attendons cependant pas à ce que cette situation perdure et envisageons une reprise de confiance chez toutes les parties prenantes du marché de l’emploi, » conclut Gregory Renardy, Managing Director de Michael Page.

Source: les données reprises dans ce communiqué sont le résultat d’une étude menée par le cabinet de recrutement spécialisé Michael Page auprès de 12 104 candidats demandeurs d’emploi entre le 1er janvier et le 30 septembre 2023.