Le travail des étudiants est une nouvelle fois à la hausse en 2015. C’est ce que révèlent les statistiques de l’Office national de sécurité sociale (ONSS). On dénombre non seulement plus de jobistes en 2015, mais ceux-ci ont en outre travaillé davantage. Les premières données concernant 2016 confirment cette tendance à la hausse.
En 2015, 478.680 étudiants ont travaillé au moins un jour. C’est 4% de plus que l’année précédente. Le nombre d’employeurs ayant fait appel au travail des étudiants est resté sensiblement identique: 53.946 (+1%).
L’augmentation du nombre de jours déclarés pour le travail des étudiants est encore plus marquée. Ce nombre dépasse désormais 11 millions, soit une hausse de 7% par rapport à 2014. Depuis l’assouplissement du travail des étudiants en 2012, le nombre de jours déclarés a augmenté de 17%. Attention cependant: une journée déclarée à l’ONSS n’est pas forcément un jour de travail complet. Les prestations de quelques heures sont en effet déclarées comme un jour de travail complet.
En parallèle, la masse salariale croît également. En 2015, les employeurs ont versé au total 815,5 millions d’euros en rémunérations aux jobistes (+8% par rapport à 2014).
Profil-type ?
En 2015, l’étudiant jobiste a travaillé en moyenne 23 jours, chez de 1 à 2 employeurs et a gagné 1.703 euros. Ce montant est un montant brut sur lequel des cotisations sociales sont dues à raison de 2,71% mais n’est pas soumis à l’impôt si ce sont les seuls revenus de l’étudiant.
De plus en plus, les jobistes travaillent toute l’année. Le pourcentage d’étudiants uniquement actifs en été (juillet, août et septembre) diminue de 37% en 2012 à 28% en 2015, tandis que le pourcentage de jobistes ayant travaillé au cours des 4 trimestres de l’année est passé de 12 à 16%.
Note : Ces chiffres concernent aussi bien les étudiants occupés dans le secteur privé que public (en ce compris les administrations locales et provinciales, dont les déclarations arrivent à l’ORPSS).
Source : ONSS