Difficile reprise pour le marché du travail et le nombre d’offres d’emploi: l’impact sur les secteurs à l’arrêt n’est pas compensé par les secteurs essentiels.

Depuis octobre 2020, le nombre d’offres d’emploi sur le marché du travail en Belgique se situe à un niveau inférieur de plus d’un tiers par rapport à celui de l’année précédente. Cette tendance se poursuit au cours de la première semaine de 2021. Dans certains secteurs, néanmoins, l’impact reste énorme, avec une baisse de 50 à 70% des emplois disponibles par rapport à l’année précédente. 

La reprise du marché du travail semble stagner. C’est la conclusion de l’analyse qu’effectue Indeed à propos des offres d’emploi disponibles sur le marché du travail en Belgique. La tendance à la baisse de 32 % du nombre de postes vacants indique qu’il y a un tiers de postes vacants en moins par rapport à la période précédente, c’est-à-dire juste avant le début de la pandémie de coronavirus. Situation inchangée depuis octobre 2020, par ailleurs. La reprise du marché du travail se fait donc au ralenti.

Les secteurs de l’Horeca et de l’hôtellerie durement touchés

« Le nombre d’emplois vacants a dégringolé après l’annonce du premier confinement à la mi-mars 2020 : moins 40 % à la fin du mois de mai 2020 et ce chiffre s’est maintenu jusqu’en octobre 2020. Il y a eu, depuis, un léger mieux, mais la reprise reste au ralenti. Il y a maintenant 32 % de postes vacants en moins qu’au début du mois de janvier 2019 », explique Arjan Vissers, responsable de la stratégie à Indeed. « Reste à voir quelles mesures seront prises par les autorités pour juguler l’arrivée des variants du coronavirus et de quelle façon, elles auront un impact sur les offres d’emploi. »

Certains secteurs ont été plus durement touchés par le coronavirus. Surtout les représentants de l’horeca peuvent en témoigner. « Au premier confinement en mars 2020, le nombre d’offres d’emploi dans l’horeca se situait au même niveau que celui de l’année précédente. À la fin dudit mois, il chutait de 30% ; une tendance qui allait se maintenir jusqu’à la fin de l’année. C’est aujourd’hui une baisse de 67% qui s’affiche en comparaison à l’année précédente », explique A. Vissers.

« Pour se poursuivre encore pendant la première semaine de 2021. Les signes de reprise se font toujours attendre. Il y a aussi d’autres secteurs qui, à notre grand étonnement, trinquent aussi. Les offres d’emploi dans l’enseignement ont chuté de 45 % dans la période allant de mai à juin. »

La tendance à la baisse se dessine aussi dans le secteur de la santé. Mi-mars, le nombre d’emplois vacants y augmentait de +17% à plus de 60%, pour se retrouver à – 28% début 2021.

Des perspectives pas très réjouissantes

Indeed a également établi une liste des postes vacants qui ont connu la plus forte augmentation et la plus forte diminution depuis le premier confinement à la mi-mars 2020.

Pour le marché du travail en Belgique, qu’est-ce que cela signifie ? « Aux Pays-Bas, la situation y est très différente : le nombre de postes vacants a diminué de 12% par rapport à l’année précédente. En France, la reprise du marché du travail est, avec 15%, deux fois plus importante qu’en Belgique. La tendance y est modérément positive par rapport à la situation en Belgique. La Belgique n’est jamais vraiment sortie de ce creux, alors que d’autres pays ont connu une tendance à la hausse plus forte entre juin et novembre.De plus, la crise sanitaire continue de toucher le marché du travail. On s’attend à ce que de nombreuses entreprises doivent fermer pour des raisons financières, entraînant ainsi de grosses retombées sur l’emploi. Il y a le Brexit, aussi, qui selon les estimations de la KU Leuven devrait coûter des dizaines de milliers d’emplois. Les perspectives sont, donc, loin d’être réjouissantes  », conclut Arjan Vissers.

Source: Indeed

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