Les données chiffrées quant à la présence des femmes sur le marché du travail ne mentent pas: le nombre et les compétences ne suffisent pas à installer l’égalité.

8 mars : Journée internationale des femmes et l’occasion de dresser le bilan de la présence féminine sur le marché du travail, statistiques à l’appui. Selon les données collectées par Statbel, depuis le troisième trimestre 2017, le taux de chômage des femmes est inférieur à celui des hommes. Pourtant, les hommes ont encore plus souvent un emploi. 74,8% des hommes âgés de 20 à 64 ans avaient un emploi au troisième trimestre de 2019 contre 66,6% des femmes de la même tranche d’âge. Ces résultats sont basés sur l’Enquête sur les forces de travail.

Le statut professionnel de l’emploi principal varie aussi fortement selon le sexe, comme le montrent les chiffres de 2018. Si les femmes représentent 57% des travailleurs du secteur public, seul un indépendant sur trois est une femme.
Les femmes sont principalement actives dans les secteurs des soins de santé et de l’action sociale, de l’enseignement et du commerce.

Les femmes sont majoritaires parmi le personnel administratif, le personnel de service et de vente, les professions intellectuelles, scientifiques et artistiques ainsi que les professions élémentaires (aides ménagères, …). Elles ne représentent par contre qu’une infime partie des métiers qualifiés de l’industrie et de l’artisanat, des conducteurs d’installations et de machines, et des ouvriers de l’assemblage, des agriculteurs et des ouvriers qualifiés de l’agriculture ou des professions militaires. Enfin, seul un manager sur 3 est une femme.

Les hommes et les femmes qui recherchent un autre emploi veulent surtout un nouvel emploi parce qu’ils souhaitent d’autres conditions de travail et un emploi qui correspond mieux à leurs qualifications. Les femmes veulent aussi changer d’emploi pour pouvoir prester plus d’heures. Les hommes, par contre, recherchent plus souvent un nouvel emploi parce qu’ils considèrent leur emploi actuel comme un emploi transitoire ou parce qu’ils recherchent un emploi complémentaire.

Plus de femmes ont un diplôme de l’enseignement supérieur mais avec un salaire horaire inférieur.

En Belgique, 54,4% des femmes âgées de 30 à 34 ans sont titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur, contre 40,6% des hommes de la même tranche d’âge. En 2018, les interruptions prématurées de scolarité représentaient 6,5% chez les femmes âgées de 18 à 24 ans contre 10,6% chez les hommes. Par ailleurs, 53% des femmes au travail ont un diplôme de l’enseignement supérieur pour 41% des travailleurs masculins.

En 2018, une femme a cependant gagné en moyenne 6,0% de moins par heure de travail prestée qu’un homme. Pourtant, la Belgique affiche de meilleurs résultats que la plupart des autres pays européens en ce qui concerne l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. L’écart salarial entre les sexes au sein de l’UE s’élève en effet à 14,8%.

Deux femmes sur cinq travaillent à temps partiel.

43,5% des femmes salariées travaillaient à temps partiel en 2018. Chez les hommes par contre, 11% seulement travaillaient à temps partiel. Dans les secteurs de l’horeca et de la santé humaine et de l’action sociale, plus de la moitié des salariés travaillaient à temps partiel. Travailler à 4/5e était le régime de travail à temps partiel le plus populaire, tant chez les femmes que chez les hommes.

Source: Statbel

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