Evolution du profil des travailleurs intérimaires : un statut qui mobilise de + en + les groupes inactifs sur le marché du travail.

Sur la base d’une enquête auprès d’environ dix mille intérimaires, le bureau d’études de marché IPSOS dessine le profil des intérimaires et les caractéristiques de leur emploi aujourd’hui en 2018. En 2017, 656.281 personnes ont travaillé comme intérimaires. En se basant sur les motifs principaux qui incitent à travailler dans ce circuit, l’étude distingue cinq groupes de travailleurs intérimaires.

Les uns souhaitent acquérir une expérience utile (7%) ou avoir rapidement du boulot (10%), d’autres veulent avoir un salaire d’appoint (14%), d’autres encore recherchent un emploi fixe (33%) ou un job étudiant (35%).

Les intérimaires bénéficient d’un statut social à part entière et des mêmes avantages sociaux que d’autres travailleurs qui ont un contrat fixe. Ainsi, les intérimaires ont droit à la pension légale, au pécule de vacances, à un salaire égal pour un travail égal, et ils sont assurés contre les accidents du travail. D’autre part, le taux de participation aux formations dans la population intérimaire est, avec 16%, supérieur à la moyenne belge qui est de 7%.

Le travail intérimaire offre des opportunités à quasiment tous les groupes de la population et confirme ainsi combien il représente un levier important pour la politique du marché de l’emploi. Parmi les intérimaires qui étaient au travail en 2017, 19% étaient au chômage avant la mission d’intérim, 20% sont issus de l’immigration, 22% sont faiblement qualifiés et 11,4% ont plus de 50 ans.

En outre, le travail intérimaire mobilise de plus en plus les groupes inactifs sur le marché du travail, tels que les pensionnés, les femmes et hommes au foyer, les bénéficiaires du revenu d’intégration sociale, … Le fait qu’en 2017, plus de 4.300 personnes originaires d’Afghanistan, d’Irak et de Syrie ont travaillé comme intérimaires démontre aussi l’importance du travail intérimaire en tant qu’instrument d’activation et la contribution substantielle qu’il apporte au relèvement du taux d’emploi.

Dans un délai d’une bonne année après la mission d’intérim, 2/3 des intérimaires ont un travail fixe. Il est intéressant de noter que 29 % des intérimaires ne sont pas à la recherche d’un emploi fixe, et qu’1 intérimaire sur 5 combine sa mission d’intérim avec une autre activité.

‘Un contrat d’intérim à durée indéterminée’ est une formule attractive pour 7 intérimaires sur 10. Ce contrat combine la flexibilité du contrat d’intérim et la sécurité du contrat fixe.

Au cours des douze derniers mois, 1 entreprise sur 3 a fait appel au travail intérimaire. ‘Remplacer’, ‘recruter’ et ‘faire face à des pics d’activité’ sont les principaux motifs cités par les utilisateurs.

L’intérim semble être un instrument de flexibilité très efficace et constitue pour les entreprises un des principaux canaux pour engager du personnel. 41,6 % des collaborateurs engagés en fixe étaient auparavant au travail dans le circuit de l’intérim. Ce chiffre souligne le rôle que joue le travail intérimaire comme outil facilitant les transitions sur le marché du travail.

Source : Federgon

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