Génération Y : devenir manager n’est pas un objectif de carrière.

Dans le cadre de son étude mondiale ‘Génération Y et Travail’ menée auprès de 19 000 jeunes de cette génération dans 25 pays, ManpowerGroup s’est penché sur le volet ‘carrière’ des Millenials. Conclusion : à travers le monde, les fonctions de management et de leadership ne figurent pas au nombre des priorités de la Génération Y. Ce second volet de l’étude révèle que les actifs de cette génération privilégient l’acquisition et le développement des compétences qui assureront la sécurité de leur parcours professionnel sur le long terme, et ce au détriment d’une progression dans la hiérarchie. Trois tendances émergent des résultats de la Belgique.

1. Etre chef ? non merci !
Trois priorités émergent lorsqu’on interroge les jeunes actifs belges de la Génération Y sur leurs objectifs de carrière : apporter une contribution positive (35%) – et donc exercer un métier qui fasse du sens – travailler avec des personnes enrichissantes (25%) et être un expert reconnu dans son domaine (15%). Gagner beaucoup d’argent (11%) n’arrive
qu’en quatrième position. L’un des principaux enseignement de l’enquête est le faible intérêt que les Y accordent à des fonctions de management et de leadership : seulement 1% d’entre eux aimeraient diriger une équipe, 3% ambitionnent d’accéder au sommet de l’entreprise et 9% envisagent de créer leur propre entreprise.

Ces pourcentages cumulés indiquent qu’à peine 13% des membres de la génération Y en Belgique placent l’obtention de postes de direction en tête de leurs priorités de carrière. Ce pourcentage est nettement inférieur à la moyenne mondiale qui se situe d’ailleurs au niveau relativement faible de 22%. Les pays où les Millennials se montrent le plus ambitieux sont le Mexique (40%), le Brésil (30%), la France (30%) et la Chine (27%). A l’inverse, c’est en Allemagne et en Belgique (13%), au Japon (11%) et en Norvège (9%) que le désir de prendre des responsabilités de management est le moins prononcé.

Philippe Lacroix, Managing Director de ManpowerGroup BeLux commente : « Alors que le monde du travail se transforme toujours plus rapidement, les jeunes de la Génération Y cherchent avant tout à développer leur employabilité sur le marché du travail en renforçant leur savoir-faire.Malgré le fait que les structures hiérarchiques se simplifient, ils semblent moins attirés par les postes de management. L’enquête montre que les hommes aspirent davantage à diriger que les femmes. Pour former la future génération de leaders, les employeurs devront leur démontrer que les fonctions de management sont un levier pour leur carrière et les aider à inventer un style de management qui leur correspond.”

2. Mes compétences à moi…
Face à une carrière marathon, les Millennials sont conscients de l’importance de la formation continue. En Belgique, 67% mettent la priorité sur le développement des compétences individuelles : compétences techniques liées au métier (25%), compétences de savoir être/soft skills – communication, travail en équipe (24%) et maîtrise de l’informatique et des technologies (18%). L’acquisition de compétences managériales n’est plébiscitée que par un Millennial sur trois (33%), qu’il s’agisse de leadership (16%) ou de gestion d’équipe (17%). Ils considérent le perfectionnement professionnel comme une garantie de la sécurité d’emploi à long terme. Il n’est dès lors pas étonnant que 76% d’entre eux considèrent la possibilité de se former et d’acquérir des nouvelles compétences comme un facteur déterminant pour choisir ou rester chez un employeur. Selon eux, la durée idéale sur un même poste est de deux ans maximum et l’absence de perspective d’évolution indique qu’il est temps de quitter son employeur.

3. En quête d’écoute et de reconnaissance.
En Belgique, deux tiers de membres de la Génération Y se disent satisfaits de la manière dont ils sont dirigés. Toutefois, la plupart d’être eux aspireraient à un style de management plus personnel et humain. S’ils étaient à la place de leur chef, ils se montreraient plus à l’écoute (69%, 46% estiment que leur manager est doué sur ce point), donneraient plus de conseils et de feedback (66% contre 41%) et encourageraient davantage leurs collaborateurs au quotidien (63% contre 44%). L’enquête a aussi révélé que 41% des Millennials seraient prêt à changer d’emploi si leur employeur ne leur montre pas suffisamment de reconnaissance. L’adage ‘people join companies, but leave managers ‘( les gens rejoignent une entreprise, mais quittent leurs managers’) est plus que jamais d’actualité pour les Millennials.

 

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