La culture d’entreprise, maillon faible dans le processus d’engagement des collaborateurs.

La question du désengagement devrait sans doute préoccuper davantage de People Managers au quotidien. Le phénomène semble s’amplifier auprès des salariés non-cadres qui, pour 60% d’entre eux, ne se déclarent ni fiers ni loyaux vis-à-vis de leur employeur actuel. En cause : un manque d’adhésion à la culture d’entreprise qui pourrait cependant être ‘travaillé’ par le biais des outils collaboratifs notamment.

La culture d’entreprise en Europe de l’Ouest n’est pas suffisamment adaptée aux besoins et aux attentes des salariés non-cadres, d’après une nouvelle enquête réalisée par Oracle. Si la plupart des managers et des directeurs considèrent disposer des outils, des instructions et des appréciations dont ils ont besoin pour performer, la majorité des salariés occupant des postes autres que de management pensent qu’ils auraient besoin d’être mieux aidés pour se développer et contribuer à la réussite de leur entreprise.

L’étude “From Theory to Action” réalisée par Oracle visait à évaluer la perception de la culture de l’entreprise à tous les niveaux de son organisation, et à étudier l’impact de cette culture sur la performance et l’attitude des salariés envers leur employeur. 1 200 personnes ont ainsi été interrogées en Allemagne, Espagne, France, Pays-Bas et Royaume-Uni dans le cadre de cette enquête internationale.

Le fossé se creuse.

Parmi les révélations les plus parlantes de cette étude, il apparaît que seuls 37% des salariés non-cadres sont fiers de travailler pour leur entreprise. Par comparaison, environ 70% des cadres supérieurs et des directeurs se disent fiers de travailler pour leur entreprise.

Il est aussi troublant de constater que seulement 22% des salariés hors management pensent que leur entreprise se préoccupe de leur bien-être et moins d’un tiers pensent que les responsables de leur entreprise sont visibles et approchables.

Ce fossé qui se creuse se traduit par un sentiment généralisé de désillusion parmi les salariés non-cadres. Seuls 21% pensent que leur carrière pourra progresser avec leur employeur actuel et 39% envisagent un avenir à long terme avec leur entreprise.

Henry Barenholz, Senior Director, HCM Leader Europe, Oracle Digital commente ainsi ces résultats : “Le salaire sera toujours un facteur de motivation pour les salariés, à tous les niveaux, mais le personnel d’aujourd’hui accorde également une place importante à la culture de l’entreprise. Il veut pouvoir sentir que sa contribution est importante pour la réussite de l’entreprise. La pensée innovante peut surgir à tous les niveaux de la hiérarchie, mais les entreprises risquent de passer à côté de précieuses contributions si elles ne donnent pas à tous leurs collaborateurs l’opportunité de montrer leurs talents.”

Des lacunes dans la formation et le développement

Les salariés n’occupant pas des postes de management se sentent particulièrement limités en matière d’opportunités d’évolution et de développement, comparativement à celles offertes à leurs collègues situés plus hauts dans la hiérarchie.

Seuls 25% des non-managers disent que les apprentissages et les formations leur sont proposés en fonction de leur projet de développement, alors qu’ils sont plus de 60% parmi les managers seniors et les directeurs.

Seuls 31% ont eu un entretien récurrent au cours de l’année passée pour faire le point sur leur carrière, contre près de 70% pour les managers seniors et les directeurs.

Les non-cadres sont également déçus par les technologies de collaboration professionnelle qui leur sont proposées. Seuls 22% affirment que leur entreprise fournit des outils d’apprentissage en ligne ou collaboratifs favorisant leur développement. De leur côté, près des trois quarts des directeurs affirment avoir accès à de tels outils.

Ces résultats suggèrent que les entreprises passent à côté des ressources pourtant précieuses que représentent leurs personnels non-cadres, ou qu’il existe un fossé entre ce que les salariés seniors considèrent comme des outils de collaboration utiles et les attentes que les non-managers peuvent avoir en matière de technologies professionnelles.
Les promoteurs de l’enquête ajoutent : “L’expérience et les responsabilités sont des atouts incontestables, mais elles ne sont plus considérées comme les seuls indicateurs du potentiel et de la valeur d’un salarié pour l’entreprise. Les leaders de certaines des plus grandes organisations d’aujourd’hui sont plus jeunes que beaucoup de leurs salariés. L’implication des salariés doit être une préoccupation de l’ensemble de l’organisation, et pas seulement pour l’équipe dirigeante. Les entreprises doivent s’efforcer de développer leurs talents à tous les niveaux si elles veulent réussir sur la durée, et c’est aux responsables RH de prendre en main cette question en s’assurant que leur organisation adopte une approche démocratique de la formation et du développement.”

Note méthodologique : cette enquête internationale a été réalisée par Oracle en partenariat avec Kantar TNS, entre le 26 avril et le 11 mai 2016. 4 706 salariés ont été interrogés dans le monde entier. En Europe, 1 200 salariés ont été questionnés en Allemagne, Espagne, France, Pays-Bas et Royaume-Uni.

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