L’effet positif du Tax Shift sur les rémunérations nettes des travailleurs dès le 1er janvier prochain.

La deuxième phase du tax shift entrera en vigueur au 1er janvier 2018. Elle provoquera une augmentation du salaire mensuel net des travailleurs, sans augmentation de coût pour l’employeur. En moyenne, celui-ci grimpera de 1,5 à 3%. Un an plus tard, en 2019, les salaires nets augmenteront encore.

À partir du 1er janvier 2018, le salaire mensuel net augmentera un peu via l’entrée en vigueur de la deuxième phase du tax shift. Une personne dont le salaire brut s’élève à 2.000 euros et le salaire net à 1.523 euros conservera 45 euros nets en plus à partir du 1er janvier 2018.

« Une première partie des mesures a été mise en œuvre en janvier 2016. Au début de l’année prochaine, ce sera au tour de la deuxième phase. Les travailleurs remarquaient déjà la différence sur leur fiche de paie : en 2016, le montant net était un peu plus élevé grâce au tax shift. En janvier 2018, le salaire net des travailleurs augmentera une deuxième fois. À cela viennent s’ajouter l’indexation et l’augmentation du pouvoir d’achat, mais celles-ci varient d’un secteur à l’autre », explique Jean-Luc Vannieuwenhuyse, manager au Centre de connaissances juridiques de SD Worx.

À partir du 1er janvier 2018, les frais professionnels forfaitaires pour les travailleurs s’élèveront invariablement à 30 %, avec un maximum de 2.950 euros (non indexés). Par ailleurs, le taux d’imposition de 30 % disparaîtra et la tranche du taux d’imposition de 40 % s’élargira. Enfin, le plafond de revenus augmente également afin de bénéficier de la quotité exemptée majorée. Ce faisant, davantage de personnes y auront droit.

A titre d’exemple, une personne bénéficiant d’un salaire mensuel brut de 2000 euros touchera 1567 euros nets au 1er janvier 2018, contre 1522 euros en 2017. Un travailleur dont le salaire brut est de 4500 euros touchera 2567 euros nets contre 2521 euros en 2017 (calcul valable pour un travailleur marié sans personnes à charge dont le partenaire a ses propres revenus professionnels. Dans le calcul, il est aussi tenu compte de l’indexation annuelle des tarifs).

Un troisième volet en 2019.

Le dernier volet des mesures d’augmentation du pouvoir d’achat des travailleurs sera mis en œuvre le 1er janvier 2019. À partir de cette date, le bonus à l’emploi fiscal passera de 28,03 % à 33,14 %. Le bonus à l’emploi consiste en une réduction d’impôt pour les travailleurs à bas salaire ayant droit à un bonus à l’emploi social. Dans la pratique, les travailleurs ayant un bas salaire devront payer moins de cotisations ONSS personnelles à partir de 2019.

Par ailleurs, la distinction entre les bases ordinaire et majorée de la quotité exemptée va disparaître. À partir du 1er janvier 2019, une seule base majorée de la quotité exemptée non indexée de 4.785 euros s’appliquera. Enfin, la tranche de 40 % sera de nouveau élargie. Ce faisant, une plus grande partie des revenus sera soumise à un taux d’imposition inférieur.

Source : SD Worx

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