L’emploi continue à augmenter dans les PME, malgré un signal d’alerte depuis le début de l’année 2023.

SD Worx constate un ralentissement de la croissance de l’emploi structurel dans les PME du secteur privé. Le secrétariat social a calculé que nos PME existantes verront plus d’emplois créés que perdus en 2022, avec un solde positif de +0,36% pour l’ensemble de la Belgique par rapport à 2021. L’évolution est positive pour les 3 régions. La croissance concerne les postes d’employés.

L’emploi structurel chez les employeurs de PME existants montre une tendance positive pour l’ensemble de l’année 2022, mais la croissance est légère. Jusqu’en novembre, on envisageait un gain de 5% (par rapport à il y a quatre ans), mais en décembre et janvier, on tombe à 3,5 % (ce qui est comparable au niveau de la mi-2021).
On constate aussi une évolution légèrement positive en termes du volume d’emploi des PME (en nombre de têtes) de 0,36% en 2022. En comparaison, en 2021, l’emploi dans les PME avait augmenté de 0,90%.

L’année 2023 a débuté avec un pic en termes de pertes d’emplois ; 3,09% de perte, autrement dit le niveau le plus élevé de ces quatre dernières années. Les entrées ou les nouveaux emplois dans les PME ne compensent pas cette situation (2,47%). La part des employeurs enregistrant des résiliations de contrat (16,38%) est supérieure à celle des employeurs enregistrant des embauches (13,97%) en janvier 2023.

Évolution du volume de travail dans les PME belges depuis janvier 2019

Sébastien Dufour, directeur de SD Worx pour les PME du Brabant wallon : « L’emploi structurel dans les PME allait résolument dans la bonne direction en 2022 : depuis février, nous étions sur une tendance à la hausse jusqu’en novembre. L’année 2021 et le premier semestre 2022 ont été caractérisés par une forte croissance, un rattrapage après la difficile année 2020. La croissance de l’emploi ne s’est pas poursuivie complètement au second semestre 2022. Au cours des deux derniers mois, l’emploi dans les PME a plongé, avec plus de pertes d’emplois (sorties) que de nouveaux emplois (entrées). Nous constatons ce déclin chaque année, mais l’année 2023 commence avec les plus fortes pertes d’emplois depuis 4 ans. Il y a à nouveau plus de PME confrontées à des résiliations de contrats que de PME qui embauchent. »

« La tendance est positive dans les trois régions. La croissance concerne les postes des employés. Le nombre d’emplois ou le volume de travail dans les PME a augmenté dans presque tous les secteurs. Trois secteurs se distinguent : les services financiers (+20%), l’information et la communication (+19%) et les activités spécialisées, scientifiques et techniques (+12%) : par rapport à il y a quatre ans, ils affichent la plus forte croissance. Dans l’immobilier et les transports, les emplois dans les PME ont également continué à progresser ces derniers mois. L’industrie et les services administratifs sont davantage caractérisés par la stabilité. C’est dans le secteur de l’Horeca que l’emploi continue à fluctuer le plus : les PME ont connu une forte croissance de l’emploi en 2022, mais un nouveau creux profond à partir de décembre », analyse Sébastien Dufour de SD Worx.

Depuis décembre, les pertes d’emplois dans les PME sont plus nombreuses que les créations

Les entrées et sorties varient en fonction du mois. En 2022, les tendances des entrées sont conformes aux années précédentes, mais pour janvier, juin et juillet, les chiffres sont inférieurs à ceux de 2021. En ce qui concerne les résiliations de contrats (outflow), nous constatons également une saisonnalité normale, mais les chiffres de 2022 sont supérieurs à ceux de 2021, à l’exception du mois de novembre.

En janvier, juillet, septembre et décembre 2022, les pertes d’emplois ont dépassé la part des nouveaux emplois.

L’année 2023 commence par un pic de sorties de service, soit plus de 3%, le niveau le plus élevé de connu depuis 4 ans. Les entrées en janvier 23 sont plus faibles, à 2,47 %.

 

Source : Les chiffres sont basés sur les dernières données salariales de SD Worx. Les résultats sont particulièrement fiables en raison de la taille de l’échantillon et de la source des données : ils sont basés sur des données salariales réelles. Les valeurs sont pondérées et représentatives pour la Belgique, la région et les provinces, le sexe et le statut (ouvriers et employés). En fin de compte, il s’agit de plus de 19.000 entreprises de PME occupant plus de 370.000 travailleurs.

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