Les entreprises belges et leurs dirigeants préoccupés par la pénurie de compétences: le numérique et le leadership en tête de liste des aptitudes recherchées.

Workday, Inc., la plateforme IA de gestion des collaborateurs et de la finance, publie les résultats de son étude internationale ‘The Global State of Skills’, à laquelle la Belgique a également participé. Cette enquête révèle un défi majeur rencontré par les dirigeants d’entreprise : en Belgique comme dans le reste du monde, un sur deux s’inquiète des futures pénuries de talents, et seuls environ 30% d’entre eux croient fermement que leur entreprise dispose des compétences nécessaires pour réussir sur le long terme.

96% des entreprises belges (contre 81% au niveau mondial) reconnaissent par ailleurs qu’une stratégie basée sur les compétences stimule le potentiel de croissance économique. En outre, les dirigeants belges indiquent que les compétences sociales (85% contre 72% au niveau mondial) sont les plus importantes aujourd’hui, tandis que l’expertise numérique (73% contre 65% au niveau mondial) deviendra cruciale à l’avenir. Pourtant, plus de la moitié d’entre eux (54% contre 31% au niveau mondial) ont du mal à identifier ces compétences numériques au sein de l’organisation.

54% des chefs d’entreprise belges citent les compétences numériques, telles que la connaissance des logiciels et de l’IA, comme les compétences les plus impactantes qui manquent actuellement au sein de leur organisation, suivies par un manque de compétences en leadership cruciales telles que l’empathie et le coaching (42%). En raison des inquiétudes liées aux futures pénuries de compétences, de plus en plus d’entreprises optent pour des stratégies basées sur les compétences (skills-based), qui leur permettent d’adopter une approche plus flexible et axée sur les données pour recruter, développer et déployer des talents. 84% des organisations belges ont déjà pris des mesures en faveur d’un modèle de talents basé sur les compétences ou prévoient de le mettre en œuvre dans les 12 mois.

L’IA évolue rapidement, mais les compétences humaines restent essentielles

Si les compétences numériques telles que la maîtrise des logiciels et de l’IA sont très demandées, l’enquête montre que le besoin de compétences humaines uniques est également élevé. Les compétences en leadership telles que l’empathie et le coaching (42%), les compétences individuelles telles que la résilience et la créativité (35%) et les compétences sociales telles que la collaboration et la communication (27%), sont actuellement identifiées par les dirigeants belges comme l’une des pénuries de compétences les plus impactantes dans les organisations.

Ces résultats font écho à l’étude Elevating Human Potential: The AI Skills Revolution de Workday, qui souligne que des compétences comme la capacité à tisser des liens, à faire preuve d’empathie, à résoudre des conflits et à prendre des décisions de façon éthique seront cruciales pour réussir dans une économie façonnée par l’IA.

« L’IA redéfinit le monde du travail, mais l’humain n’a jamais eu autant sa place », explique Chris Ernst, Chief Learning Officer chez Workday. « Les entreprises qui adoptent une approche centrée sur les compétences ne se contenteront pas de libérer tout le potentiel de l’IA, elles exploiteront aussi l’ingéniosité humaine de manière inédite et transformative. »

L’IA accélère la transition vers un management basé sur les compétences

L’essor de l’IA transforme radicalement le marché du travail et impose de nouvelles exigences aux compétences des employés. Cependant, les organisations manquent souvent de visibilité sur les compétences existantes au sein de leurs collaborateurs – seuls 50 % des dirigeants belges déclarent en avoir une vision claire. Par conséquent, de plus en plus d’entreprises adoptent une approche du management des talents basée sur les compétences, en donnant la priorité aux capacités plutôt qu’aux qualifications traditionnelles. Cela permet de recruter, de développer et de déployer les talents d’une manière plus souple et davantage axée sur les données.

Principaux enseignements :

  • Les stratégies basées sur les compétences ne se réduisent pas à une vision du « futur du travail », mais constituent un véritable avantage concurrentiel : 96 % des dirigeants belges (contre 81 % des dirigeants mondiaux) s’accordent à dire que cette approche favorise la croissance économique en améliorant la productivité, l’innovation et l’agilité organisationnelle.
  • Le mouvement vers un modèle de gestion des talents basé sur les compétences est déjà en marche. Au niveau mondial, plus de la moitié (55%) des organisations ont déjà commencé cette transition, tandis que 23% déclarent qu’elles le feront dans le courant de l’année. En Belgique, ces chiffres sont respectivement de 53% et 31%.
  • L’efficacité des stratégies basées sur les compétences suscite beaucoup d’enthousiasme chez les dirigeants belges qui les ont déjà implémentées: 43% les considèrent comme très efficaces, tandis que 57% les jugent plutôt efficaces.
  • Les principales motivations pour passer à une organisation basée sur les compétences sont la transition des autres organisations du secteur (62%), l’amélioration des processus de recrutement et de rétention (54%) et l’augmentation attendue de la productivité et de la croissance de l’entreprise (46%).
  • Outre les avantages économiques, les stratégies fondées sur les compétences contribuent à une plus grande égalité des opportunités pour les salariés (88%). Selon les dirigeants, cette approche permet également de réduire les écarts de productivité (96%) et de promouvoir la diversité et l’inclusion au sein des organisations (84%).

L’IA est un catalyseur de la transition vers des stratégies fondées sur les compétences. Si l’IA modifie les emplois, elle offre aux organisations la possibilité de constituer une main-d’œuvre plus flexible et plus axée sur les compétences. Les dirigeants belges reconnaissent l’impact de l’IA dans cette transition, les principaux avantages étant :

  • Amélioration de la prise de décision grâce à des insights basés sur des données (54%).
  • Augmentation de la productivité grâce à la simplification des tâches routinières (54%)
  • Amélioration de la rétention de talents de haut niveau grâce à un développement ciblé (50 %)
  • Augmentation des opportunités de carrière pour les employés (42%).

Les défis à surmonter – et la voie à suivre

Malgré l’élan en faveur de la mise en place d’une stratégie basée sur les compétences, plusieurs obstacles freinent encore son adoption. Les dirigeants belges identifient notamment :

  • Le manque d’engagement à long terme des dirigeants (50%)
  • Le manque d’expertise technique pour faire les premiers pas (46%)
  • Les défis liés à l’alignement de la stratégie en matière de compétences avec les objectifs de l’entreprise (46%)
  • La résistance au changement (42%).

Selon l’étude, la technologie seule ne suffit pas à relever ces défis. Un changement de mentalité est nécessaire, avec une gestion efficace du changement (50%) et une communication claire sur les avantages de cette approche (42%) pour favoriser son adoption à grande échelle.
L’avenir des talents repose sur une approche centrée sur les compétences

Longtemps considérées comme un enjeu lointain, les stratégies basées sur les compétences sont aujourd’hui devenues un impératif économique, grâce aux avancées de l’IA et aux analyses fondées sur les données. Les entreprises qui adoptent ce changement ne se contenteront pas de devancer leurs concurrents, mais ​ assureront aussi la fidélisation de leurs talents dans un monde en constante mutation. À mesure que la relation entre l’IA et les talents humains se développe, la transition vers un management basé sur les compétences s’accélère, ouvrant la voie à un monde du travail plus intelligent, plus résilient et plus inclusif.

 

Source: Workday

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